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Pour l’instant, il n’y a pas de limite d’âge pour celles qui veulent avoir des enfants à l’aide de la procréation artificielle. Un examen médical rigoureux est suffisant. Malgré cela, les risques sont plus élevés pour le bébé et pour la femme âgée de plus de 40 ans.
Il y a quelques exemples de personnalités célèbres qui ont eu un enfant à un âge tardif :
Larry King a eu un enfant à 70 ans avec sa 7e femme;
Cheryl Tiegs (mannequin) a eu des jumeaux à 52 ans;
Geena Davis (Stuart Little) a eu des jumeaux à 48 ans;
James Doohan (Star Trek) a eu un enfant à 80 ans.
Le pôle position revient à une femme roumaine qui a eu un enfant à l’âge de 66 ans! Elle a eu recours à la procréation artificielle et elle détient le record du monde pour la femme la plus âgée à avoir eu un enfant. C’est à partir de cette histoire que le débat s’opère. Imaginer, lorsque l’enfant va faire son entrée à l’école, sa mère aura 72 ans. Selon Arthur Caplan, directeur du Center for Bioethics at the University of Pennsylvania, il est inadmissible que l’on autorise à une femme âgée d’avoir un bébé, compte tenu des risques pour la santé de la mère et du bébé. Il y a aussi tous les soins nécessaires qu’un enfant demande, sans compter éventuellement, les soins que la femme âgée nécessitera.
Est-ce que la technologie de reproduction devrait être interdite aux femmes âgées?
Les cliniques de fertilités aux É.-U. aimeraient bien exiger un âge limite à leurs clientes. Selon Caplan, les femmes seules âgées de plus de 65 ans et les couples dont l’âge total est de plus de 130 ans ne pourraient pas avoir accès à la technologie de reproduction.
Il n’y pas uniquement l`âge qui peut disqualifier une personne. Certains lieux refusent :
les couples aveugles (3%);
les lesbiennes (17 %);
et 38% des cliniques refusent la cliente recevant la sécurité sociale.
Actuellement, si vous êtes une femme, et ce, peut importe votre âge, mais que vous êtes en bonne santé, avez un bon revenu et que vous êtes en couple avec un homme; vous avez d’excellentes chances d’avoir accès à la procréation artificielle.
Il en ressort un constat : l’accès à la procréation artificielle demeure uniquement accessible à une « tranche » de la population. Si vous travaillez au salaire minimum, oubliez ça. Le débat est présentement au sujet de l’âge des femmes, j’aimerais aussi un débat sur l’accessibilité à la procréation artificielle.
Au Québec, la vasectomie et « la grande opération » sont remboursées par l’État. Si vous voulez avoir accès à la technologie de reproduction, et bien, vous payez. D’un côté, le gouvernement paie pour ceux qui ne veulent plus avoir d’enfant, mais de l’autre, il ne fait rien pour ceux qui veulent un enfant.
C’est un débat qui devrait avoir lieu au Québec.
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