De quel type de personnalité êtes-vous?
Les chercheurs ont découvert qu'il y avait 2 façons de réagir, dont une dominante. Pour savoir à quelle catégorie vous appartenez lisez ceci:
La prochaine fois que vous verrez vos amis,
1/ vous seriez du genre à leur parler de ce site immédiatement après l'avoir connu,
ou plutôt
2/ à préférer attendre quelques temps avant de dire ce que vous avez découvert sur le web?
Faites le test.
Moi je peux d'avance affirmer ceci: je suis certain que vous attendrez quelques temps avant de leur en parler, parce que je suis sûr qu'en parler serait plutôt audacieux, et que vous aurez un peu peur de ce que eux ils pensent des sites qui n'ont pas l'air ordinaire. Que vont-ils penser de vous? Vous pensez à coup sûr que c'est trop risqué. Il vaut bien mieux de ne pas trop vouloir s'affirmer dans ce genre de situation.
En effet, je sais véritablement cerner les personnalités!
"Tu vas voir si t'as raison"
Voilà, qu'en pensez-vous? Vous n'auriez pas par hasard une petite envie de me contredire? Si c'est la cas, c'était mon but, et si ce n'est pas le cas, c'était aussi mon but...
Cette méthode qui s'apparente à "pile je gagne, face tu perd" a pour simple objectif d'amener quelqu'un à faire ce que vous voulez, quoiqu'il arrive.
Je vous explique.
Je commence par poser une question, où je donne 2 alternatives: Vous parlez de mon blog à vos amis maintenant ou dans quelques temps (notez que quelques temps c'est vague, je ne prend pas de risque inutile). Je vous pose une question où il y a un choix, en apparence, mais le choix que vous pouvez avoir concerne le temps que vous mettrez à parler de mon blog à votre entourage: en effet, je ne vous ai pas proposé de ne pas en parler du tout!
L'effet accentué par l'introduction du type "à quelle catégorie vous appartenez", en répondant à ma question, vous avez accepté implicitement et automatiquement que vous alliez parler de mon blog. J'ai obtenu ce que je voulais.
Maintenant, expliquons la suite. Il y a deux types de réaction dans ce genre de proposition: celui qui accepte et celui qui s'oppose, qui résiste. Il faut toujours permettre à celui que aime s'opposer d'être satisfait. Donc j'affirme que celui qui lit ces lignes va choisir de parler de mon blog plus tard, et pour des raisons pas très flatteuses (peur, timidité, non prise de risque etc.)
Un rêve pour une personnalité qui aime résister, il me donnera tort avec une grande satisfaction: il aura certainement envie de choisir la première solution, pour rabaisser un peu mon claquet.
Gauche ou Droite? Choisir ne sert à rien, vous arriverez au même endroit
De manière systémique, nous devons créer stratégiquement un environnement où la résistance est utilisée pour son avantage, et si il n'existe pas de résistance, on essaie même de la provoquer.
Au pire des cas, la personne accepte de toute façon de faire ce que je veux, tôt ou tard. Le système ainsi créé prend en charge toutes les éventualités, tous les processus possibles, et les fait converger vers notre objectif, comme avec une lentille convergente pour parler en image.
Cette technique s'appelle la double contrainte (ou "double bind") et a été développé par Milton Erickson, Un thérapeute hors du commun, homme d'une créativité impressionnante. La PNL, Programmation Neuro Linguistique, l'a reprise à son compte également (ce qui est logique puisque la PNL s'est inspirée de l'hypnose ericksonienne). Un spécialiste de la thérapie brève vous dira ceci:
Vous ne devez pas guérir avant la troisième semaine, entendu? Vous n'arriverez pas à vous en sortir avant ce délai de toute façon, et je n'ai jamais eu tort... Vous guérirez qu'après la troisième semaine, Mme X ou Mr X.
Qu'elle résiste ou non ("Ah, tu verras que je guérirai avant, tu me connais mal" ou "D'accord je vous crois, je guérirai après la troisième semaine"), la personne accepte de guérir...
Merci, la stratégie!