Troisième film de son auteur, First Love / Cheot Sarang (1993) de Lee Myung-se nous conte une romance fantastique.
Young-shin est étudiante dans une école d’art. Elle tombe amoureuse de Chang-wook, son professeur...
First Love est un film léger et amusant sur une étudiante qui découvre le sentiment amoureux qu’elle n’avait jusqu’alors jamais ressenti. Á travers une réalisation dynamique et singulière de Lee Myung-se, le récit parvient à nous toucher avec ce personnage principale féminin qui sait être attachant par sa malice et une certaine naïveté dont elle fait preuve. De plus, le cinéaste apporte une touche fantaisiste à l’ensemble par le biais du dessin qu’il anime et de quelques scènes irréelles qui donne le sentiment d’assister à un rêve éveillé.
First Love par son personnage féminin rêveur parfois gaffeur et pour l’univers qui y est dépeint fait rappeler Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet. Du moins, c’était le sentiment que j’en avais en le visionnant. Si je n’ai pas aimé le film du cinéaste français, mon sentiment à l’égard de ce film coréen est tout autre. Il y a une légèreté de ton ainsi que ces petites choses de la vie qui le rendent plaisant. Les personnages y sont attachants et on se prend vite au jeu de cet amour vécu par l’héroïne qui vit là donc ces premiers émois amoureux.
En définitive, First Love est un joli film bien fait quoiqu’il tire en longueur sur la fin. Cela ne dénature pas cette histoire simple, celle du premier amour qui s’avère inventive. J’ai notamment apprécié ce plan fixe qui revient à plusieurs reprise, celui qui nous montre la vie d’une rue où se tient la maison familiale de l’héroïne. Un plan, une rue, sur lesquelles le film se termine comme pour nous montrer l’importance du temps qui passe, l’importance de la vie mais aussi de l’amour comme expérience unique.
I.D.