Ce soir, au 20 heures, loin devant le procès d'AZF, pratiquement dix minutes ont été consacrées d'emblée à cette main qui a qualifié la France pour la Coupe du monde de football. Je ne sais pas vous, mais moi ça m'saoule, ces liesses sportives qui virent à la casse en ville, ces polémiques footbalistiques qui tournent à l'affaire d'Etat. Ça fait un petit moment que même les ballons ne tournent plus rond.
A la limite, dans ce genre de discipline, il n'y a guère que la troisième mi-temps qui m'intéresse vraiment. Le sport, c'est censé rassembler, pas diviser, après tout ! Alors, au lieu de tricher, de polémiquer, servons-nous un petit ballon ou lieu de taper dedans… et sans souffler dedans pour autant !
J'avoue que je ne l'ai pas encore goûté, mais c'est l'heure du touraine primeur. Le gamay est à l'honneur : les durées de vinification ont été réduites au maximum (4 jours contre une dizaine normalement) afin d’extraire tous les fruits et arômes pour un vin souple et friand, caractéristique des primeurs. Après cette macération dite « carbonique », il est mis en bouteille et dégusté dès aujourd'hui. Cette année, on annonce des arômes de cerises et de framboises. Il vous reste tout le week-end pour nous le confirmer, en le célébrant à Blois, à Amboise, à Tours, à Montrichard… Et pas de faute d'arbitrage, s'il vous plaît. On ne rigole pas avec le gamay.