Magazine Culture
Voilà qui me change de mes turpitudes besogneuses avec l'I.A. de Bordeaux qui sombre du côté noir de la puissance. Souleymane Diamanka, auteur du magnifique album de slam L'Hiver Peul, me rend hommage avec une telle constance que l'émotion me prend. Ecoutez ses vers, sa musique, son humanité, (et là ce n'est pas un vain mot). Le poète de "l'oralité manuscrite" et du "sud conscient" peut bien aller tutoyer les étoiles en chevauchant les éclairs. Cela ne l'empêche pas de revenir parmi nous, émerveillé d'un grain de sable, d'une goutte d'eau, d'un enfant qui rit ou qui pleure, tout en dénonçant avec ferveur les souffrances de l'Afrique saignée au coeur, les souffrances de l'homme, si fragile, si beau quand il se dresse pour crier : Se taire, c'est mourir. Merci Souleymane.