Loin des engagements pris par la France en 2006, l’aide publique au développement (A.P.D.) ne s’élèvera qu’à 0,44% du revenu national brut en 2010, alors que le président Sarkozy s’était engagé à respecter les objectifs pris au sein de l’Union européenne de porter l’A.P.D. à 0,51% en 2010 pour atteindre le niveau de 0,7% en 2015.
Les pays du Sud et en particulier les pays les moins avancés, sont aujourd’hui très durement touchés par la crise économique internationale.
L’aide publique au développement est plus que jamais nécessaire, à l’heure où l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (F.A.O.), réunie à Rome pour un sommet sur la sécurité alimentaire, annonce que plus d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde -soit 100 millions de plus que l’an dernier- et qu’un enfant meurt de faim, dans le monde, toutes les six secondes.
Le Parti socialiste partage également la préoccupation exprimée par de nombreuses O.N.G. sur l’affectation des budgets de l’aide au développement : par exemple, le Gouvernement en détourne une partie de son objectif de solidarité pour financer la lutte contre l’immigration.
Même en période de crise, une très large majorité de Français est pourtant favorable à un effort soutenu de solidarité internationale à l’égard des pays les plus pauvres.
Le Parti socialiste demande que la France respecte les engagements pris de porter l’aide au développement à 0,51% du revenu national brut des Etats membres et que ses objectifs prioritaires restent le soutien aux systèmes de santé, à l’éducation et à une agriculture vivrière.
Le respect de ces engagements en matière d’aide au développement relève d’une exigence de solidarité particulièrement nécessaire dans la grave crise que le monde traverse et c’est la condition indispensable d’un partenariat équitable entre pays riches et pays en développement.
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