Non, le e commerce ne connaît pas la crise ! On constate avec surprise que les ventes en ligne ont progressé de 30% sur un an en comparaison avec le même trimestre en 2008. De plus, selon la Fevad (fédération du e-commerce et de la vente à distance), cette croissance devrait se confirmer pour les prochains mois à venir.
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Ce sont des chiffres très positifs qui accompagnent cette fin d’année pour le commerce en ligne. Une augmentation de 30 % des ventes en un an et de bonnes prévisions de croissance à l’approche de Noël. « Le e-commerce poursuit une croissance insolente, pas de baisse, bien au contraire, malgré la crise économique sur le 3ème trimestre. Deuxième observation, la création d’entreprise sur ce secteur bat des records, nous sommes à +30% par rapport à l’an passé, là encore malgré la crise. Enfin, les perspectives pour les ventes de Noël sont également très positives » déclare François Monboisse, président de la Fevad.
Les magasins devraient se vider cette année. Si l’on en croit les prévisions de le Fevad, les ventes sur internet devraient atteindre 5 milliards d’euros pour Noël, soit 5% de hausse par rapport à l’année dernière !
Pourquoi un tel attrait pour le commerce en ligne ?
Trois aspects reviennent régulièrement lorsqu’on pose cette question aux e consommateurs :
- les prix intéressants que l’on peut trouver sur Internet
- l’aspect pratique de passer commande depuis n’importe où
- la rapidité
Selon GFK, ce sont les produits techniques -type ordinateur, électronique grand public, électroménager, télécoms,…- qui connaissent le plus de succès sur le net. 10% de ces achats sont réalisés sur internet. Un chiffre susceptible d’augmenter lorsqu’on sait que ses voisins européens en sont déjà à 17% (Grande Bretagne) ou 15% (Allemagne).
Bien que le nombre de sites marchands ait considérablement augmenté depuis 2008, un secteur reste à la traine : le e commerce BtoB. Assez surprenant puisque les entreprises usent énormément de ce média. Même si le nombre de ventes en ligne a augmenté sur le 3ème trimestre (+2%), le reste de l’année observait une baisse constante (-2% pour le premier trimestre et -5% pour le deuxième).