Jeudi, un déplacement ordinaire est prévu pour la journée : départ très tôt de Strasbourg (7h), pour une journée en Belgique, avec passage par l’aéroport de Lille. Précisons qu’évidemment les vols au départ de la capitale européenne ne sont pas légion sur cette destination. Je ne peux m’empêcher d’insister : pas plus que sur beaucoup d’autres en l’occurrence. En effet l’Aéroport (soi-disant) International de Strasbourg Entzheim ne brille pas par la richesse des destinations desservies et l’affaire ne va malheureusement pas en s’améliorant. Mais ceci est un autre débat…
Grâce à l’enregistrement via le net, le joyeux voyageur est arrivé au dernier moment, au tout dernier moment, au tout tout dernier moment si vous voyez ce que je veux dire… Là, une charmante préposée annonce que malheureusement le vol est annulé. La cause : une pièce défectueuse n’a pu être remplacée faute de matériel de rechange. Sachant que cet appareil effectue cette liaison quotidiennement, on peut être surpris du manque de logistique mais admettons. Une solution de secours est proposée : Strasbourg-Lyon, Lyon-Lille, arrivée prévue 10h. Pourquoi pas ? De toute façon il n’a pas vraiment le choix.
Une fois à Lyon, mauvaise nouvelle : l’avion sensé effectuer Lyon-Lille qui arrive de Lille a été dérouté vers Grenoble en raison d’un fort brouillard. Curieux dans la mesure où le Strasbourg-Lyon s’est posé sans encombre quelques minutes auparavant. Bref… Il s’agit donc de rallier Grenoble en car pour récupérer le Lyon-Lille au départ de Grenoble (vous suivez toujours ?) et arriver à destination en début d’après-midi. Devant ce dilemme kafkaïen et surtout la certitude de perdre une journée dans les transports et de rater les réunions prévues de longue date, notre intrépide passager demande à rentrer par le premier vol sur Strasbourg. Tant qu’à faire, autant rallier le port d’attache et s’atteler au travail.
Manque de chance, le premier avion du matin n’est autre que celui par lequel il est arrivé et qui repart immédiatement sur Strasbourg. Evidemment, toutes ces considérations ont traîné et entre temps le coucou est déjà reparti. Au final, il est 9h et il n’y a plus qu’à attendre le prochain vol qui laisse espérer un retour au point de départ aux alentours de 16H. Mouais…
Et voilà. Au final, «beaucoup de bruit pour rien» comme dirait Shakespeare. Une journée perdue en tergiversations aéroportuaires et un budget transports conséquent pour un résultat maigre (oserai-je dire nul ?). Je n’ai pas osé demander si la batterie de l’ordinateur portable avait tenu ses promesses ou si le wifi avait permis d’expédier les affaires courantes. Parfois, même par téléphone, mieux vaut ne pas insister…