Au musée d’art moderne de la ville de Paris, en ce moment, il y a une exposition particulièrement intéressante : Deadline . Le parti-pris semble un peu macabre, puisqu’il s’agit de passer en revue les différentes façons dont les artistes peuvent approcher la mort et créer en fin de vie…
Mais chacun d’entre eux bénéficie d’une salle complète, et l’on peut à chaque fois voir une petite dizaine de productions de, par exemple, Joan Mitchell, De Kooning, Kippenberger… J’ai particulièrement apprécié les dernières toiles de Hans Hartung, qui m’ont semblé très puissantes, un autoportrait avec un travail particulier sur la profondeur de champ très émouvant du photographe Robert Mapplethorpe, d’autres, d’ Hannah Villiger, qui m’ont particulièrement surprise car dans la même inspiration que ma série “ à même la peau” : les tirages sont très grands, ce qui les rend impressionnants (hélas, hélas, je n’ai pas les moyens financiers de faire la même chose…).
Surtout, une occasion de réfléchir sur la vocation de l’artiste : n’est -elle pas toujours une lutte contre la finitude humaine ?
une vidéo sur l’exposition.
en illustration, un montage fait à partir de photographies des baies vitrées du musée.
Raphaële Colombi