J’ai lu dernièrement un livre. Fait spécial en soi, car cela faisait quelques années que je n’avais pas lu un roman. Pas un livre d’école. Pas un livre de médias sociaux. Un vrai roman, vous savez, ces trucs qui racontent une histoire.
Pourquoi j’en parle sur mon blogue qui parle des médias sociaux ? Parce que ça me tente. Aussi, car j’ai découvert ce livre via Twitter.
Tout a commencé quand j’ai lancé un tweet qui disait à peu prêt ça : “Je me cherche de la lecture, des suggestions ?”
J’ai reçu quelques réponses. Une qui m’avait marqué était celle de @JSDR qui mentionnait un livre qui n’était pas encore en vente mais qui devait sortir bientôt : “La Canicule des pauvres”.
Le titre a piqué ma curiosité.
J’ai donc été voir le blogue de Jean Simon DesRochers (@JSDR). J’ai aperçu une bande-annonce qui attira mon attention. La voici :
Je ne sais pourquoi, mais cette bande-annonce m’a fait aller à la première du livre et l’acheter.
Voici donc ma critique de La Canicule Des Pauvres.
Disclaimer : Je ne suis pas critique de livre.
Ce roman n’est pas là pour vous faire croire qu’un monde meilleur existe. Il n’est pas là pour vous faire croire en un prince charmant, encore moins en les histoires de princesses.
L’histoire est centrée autour du Galant. Un chateau où règne la pauvreté et la décadence. Quand j’écrit “chateau”, j’ai en tête ces blocs d’appartements qui se retrouvent un peu partout dans la ville où se tasse beaucoup d’appartements. Non, pas un vrai chateau.
Ce genre de bloc :
C’est dans ce genre de blocs que peuvent se retrouver toute sorte de monde. Dans le cas du Galant, c’est 26 personnages qui sont tous.. spéciaux. Chacun possède ses particuliarités qui le distingue des autres. Chacun est libre à vous de vous l’imaginer comme bon vous simple. On vous donnes des guidelines, mais le plus gros de l’imagination est libre à vous.
Vous en aimerez certains, vous en haïerez peut-être aussi. Vous vivrez leurs histoires d’amour, leur histoires de sexe. Homosexuels, hétérosexuels ou bisexuels, tout y passe. Des orgies de sidéens au pornographe qui filme ses scènes de sexe ou ses discours philosophiques, vous en verrez de toutes les couleurs.
Vous vivrez le stress de la personne qui doit tuer le voisin, celui de la personne qui veut se tuer ou celui de la personne qui est en train de mourir. Ainsi que tout le monde qui les entoure.
Le titre ? Il faut chaud, les nerfs sont plus faciles à briser dans ce temps, les personnes agées meurent plus facilement et des folles doivent acheter un air climatisé.
Ok, côté critique.
J’ai beaucoup aimé le livre. Le plus important c’est de le lire le plus “vite” possible et sans pause afin de ne pas oublier qui fait quoi dans l’histoire. C’est facile de se perdre si on arrête de lire pendant 1 mois et qu’on se demande qui est avec qui.
L’histoire de chacun est bien raconté. Elle nous permet de nous imaginer ce que l’on veut. De plus, certaines devront être finies par vous…
C’est un roman sur tout, sur rien. Changera-t-il votre vie ? C’est à vous d’en juger. C’est le genre de roman qui nous faire dire qu’effectivement, si on prends le temps de s’attarder à ce qui se passe dans les histoires de chacun, chacun mérite son chapitre dans la vie. Chacun a une histoire rocambolesque ou non à raconter. Ma vie n’a pas changé après la lecture de ce roman. Mais on dirait que je n’ai pas pu m’empêcher de le lire. On s’attache aux personnages.
C’était la première fois que j’entendais parler de l’auteur, Jean-Simon DesRochers. Il a gagné quelques prix déjà. Il est bien gentil, j’ai eu la chance de me faire autographié (dédicacé qu’il faut dire?) lors de la sortie officielle du livre.
Je vous le conseille ? Bien sûr ! Voici certaines places pour l’acheter.
La canicule des pauvres sur Amazon.ca
La canicule des pauvres sur Renaud-Bray
Tout ça, à partir d’un tweet.
Thoma.