>> Sziget Festival @ Budapest, Hongrie, 12 août 2009
>> Lily Allen, White Lies, Snow Patrol, Ska-P, Nouvelle Vague...
Juste une coïncidence. Les billets d'avion étaient déjà réservé depuis un petit moment, le plan était un petit trip (deux semaines, on fait ce qu'on peut quand on travaille avec 5 semaines de vacances par an...) en Europe de l'Est. Départ de Vienne, retour de Sofia. Entre les deux : improvisation.
Et voilà que quelques semaines avant de partir, je m'aperçois que l'on sera à Budapest pendant le fameux Sziget festival. Ça tombe bien ! On allait pas non plus sacrifier une semaine de vacances mais l'opportunité d'y aller juste pour un jour était suffisamment excitante.
Très populaire chez les Français, le Sziget s'est rapidement fait un nom pour devenir aujourd'hui l'un des plus grands festivals européen, avec une programmation musicale très hétéroclite pour plaire à tout le monde. Autant le dire tout de suite : ce n'est pas ici cependant que vous aurez beaucoup de chance de croiser le dernier groupe indie-folk américain qui s'est vu publié 4 ou 5 bons articles sur quelques blogs.
Alors que R.E.M. ou Radiohead avaient squatté les lieux ces deux dernières années, les têtes d'affiche n'étaient pas vraiment à la hauteur cette année. Elles avaient pour nom Placebo, The Prodigy ou encore Faith No More...
Notre premier concert de la journée sera Nouvelle Vague. Parfois je me demande si tout le monde connaît bien le principe du projet de Marc Collin et Olivier Libaux : reprendre des classiques de la new wave en version bossa nova et les faire chanter par de jolies filles avec un joli sourire. En fait, je suis persuadé que les 3/4 du public n'en savaient rien et se sont exclamés "tiens, ils jouent une reprise !" quand ils ont entendu les notes de Just Can't Get Enough. Au final, la performance était plutôt bonne, bien plus excitée et rock qu'en CD, avec deux filles (une surtout) qui savaient comment attirer l'attention de l'audience...
La perspective du concert de Ska-P ensuite nous permettait d'aller faire un petit tour de l'île et voir ce qu'il se passait ailleurs. Bien qu'il y ait beaucoup de monde, le site est tellement immense qu'on ne se sent jamais vraiment bousculé. L'environnement est vraiment parfait pour un festival. Il y a de petites scènes un peu partout, des animations en tous genres, pleins de bars, de restaurants (et plein de chaises, ce qui est assez rare pour le signaler dans un festival !), de la bouffe du monde entier, et tout cela dans une ambiance vraiment cool avec des jeunes de toute l'Europe venus pour faire la fête. Bref, c'est le paradis du jeune sympa.
Après être passé sur quelques petites scènes dont la programmation m'était absolument inconnue, on revenait sur la scène principale (pas si immense que ça) pour la fin du concert des espagnols de Ska-P qui avaient installé une ambiance festive et pogonienne. Quel est le prochain groupe ? Snow Patrol. Ah donc on peut aller refaire un petit tour et visiter les coins de l'île qu'on ne connaît pas encore, profiter des petits bars sympas et des jeux à la con en métal.
Retour pour la fin de Snow Patrol qui finiront avec quelques unes de leurs bonnes chansons (oui, ils en ont quand même quelques bonnes si on enlève leur affreux dernier album) puis vient le dilemme de la soirée : Calexico ou Lily Allen ? J'adore Calexico, je les ai vu déjà deux fois en concert dont une fois il y a quelques mois. J'aime bien Lily Allen, je l'ai déjà vu à Glastonbury il y a deux ans et son dernier album est franchement bon. Ma copine ne connaît Calexico que de nom, ce qui n'est pas le cas de Lily Allen. Le choix est fait.
Pas de déception, Lily a rendu une copie assez bonne, n'oubliant pas de prendre le micro pour raconter quelques conneries dont le fameux "vous êtes le meilleur public que j'ai jamais vu", ce qui ne l'empêchera pas cependant de nous abandonner bien avant l'heure finale prévue de son concert. Oui, Lily Allen est une petite conne mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime bien !
Pas si grave que ça au final car ça nous laisse le temps d'aller bouffer et de ne pas rater une minute des White Lies dans une tente ultra-remplie (plus de concerts sur la scène principale oblige...). J'avais commencé à écouter leur album quelques semaines avant le festival et je n'ai pas été déçu. Ces gars là ont de très bons titres et ont livré une très bonne prestation. Ça faisait quelques temps qu'on avait pas vu un bon groupe de rock British comme celui là.
Que faire à 1h du mat après le concert des White Lies quand on a pas de tente pour dormir (nulle part pour dormir en fait) et un train pour la Roumanie à 7h du mat ? La réponse est : danser et faire les cons en faisant le tour des fêtes aux quatre coins de l'île.
Conclusion : ça donne envie de revenir plus d'un jour.