>> The Thermals @ BeCool, Barcelone, 17 octobre 2009
>> Première partie : Telekinesis
Bien que repérés sur le calendrier des prochains concerts potentiellement intéressant à Barcelone, The Thermals ne faisaient pas parti de mon programme. Jusqu'à hier. Jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'un groupe au drôle de nom de Telekinesis jouait en première partie. La veille, j'étais tombé sur un article les concernant qui révélait notamment que leur album était produit par Chris Walla de Death Cab For Cutie, un certain gage de qualité en ce qui me concerne. Une rapide écoute validée et il n'en fallait pas plus : le soir même j'irai au concert. Autant dire que j'arrivais un peu dans l'inconnu : un album de The Thermals vaguement écouté il y a 3 ans et quelques titres de Telekinesis découvert quelques heures avant.
En faisant commencer un concert à 21h un samedi soir en Espagne, il ne fallait pas s'attendre à voir beaucoup de monde. Et c'est en effet devant pas plus d'une quinzaine de personnes que Telekinesis démarre son set. "Hi, we're Telekinesis from Seattle, Washington". Aux commandes du groupe : Michael Benjamin Lerner, batteur et chanteur sur scène, a fait tout le boulot sur le premier album, "Telekinesis !".
Immédiatement, Telekinesis a énergisé l'ambiance et a fait se rapprocher les gars au bar qui regardaient ça de loin. Pas de doute : la power-pop des Américains a quelque chose de spécial. Rien de très nouveau ou d'exceptionnel mais une petite collection de titres séduisants, bien rythmés et dynamiques qui passent très bien en live. Et en plus, ils sont cools, décontractés et sur scène, ils se font plaisir comme des gamins de 15 ans avec un gros sourire. Jolie découverte.
La petite salle du BeCool s'est ensuite remplie pour l'arrivée sur scène de The Thermals : 2 gars, 1 filles, quelques possibilités. Comme Telekinesis, The Thermals ont eu à faire à Chris Walla qui avait mixé leur deuxième album, "Fuckin A", sorti en 2004. C'est cependant deux ans plus tard, avec "The Body, the Blood and the Machine" que la bande de Portland se fera connaître. Leur dernier album, "Now We Can See", est lui sorti en avril dernier sur le label Kill Rock Stars.
L'intensité était encore plus forte qu'avec Telekinesis. Les titres se sont enchaînés à une vitesse effrénée et ni le groupe, ni le public n'a eu le temps de respirer une seconde. Leur musique prend une autre dimension en live, on se croirait même par moments dans un concert punk du milieu des années 90. Difficile de ne pas se laisser tenter d'aller sauter comme un con devant la scène. De nombreux titres du dernier album dans la setlist, les Américains terminant notamment leur concert avec leur dernier single, "Now We Can See", et ses "ohéhohohouho" repris par toute la salle. The Thermals reviendront ensuite pour un rappel de deux chansons, histoire de tremper les derniers bouts de leur t-shirts qui ne l'étaient pas encore.
Audio :
Telekinesis - Coast Of Carolina [mp3]