Shame and dishonour

Par Bobosse92
Ce midi, pour fêter une bien triste qualification, plus empreinte de tricherie, de trucage et d'absence d'esprit sportif que de véritable talent (à défaut du génie de Maradona, Thierry Henri a opté pour la main de Maradona), je me suis sacrifié au traditionnel beaujolais-nouveau du 3° jeudi de novembre.

Dans l'un des (trop ?) nombreux établissements d'une chaîne plus connue pour son célèbre cow-boy (autant cow-boy que moi d'ailleurs) que pour la qualité de sa table, une viande d'origine polonaise ou brésilienne, mal cuite et insipide a tenté d'accompagner un Beaujolais-nouveau servi "à la tireuse" : couleur très intense, presque noire ! Un nez chimique, qui me fais penser à des arômes artificiels de banane et de levures sélectionnées (mais où est le jus de raisin là-dedans ?). Attaque en bouche ronde et sucreuse, qui fait très (trop) rapidement place à une forte acidité dérangeante (bombons acidulés). Malgré une matière assez dense, la finale est ultra-courte, raide et sans consistance.

Bienvenue dans la France de la World Company : viande de m...., bojo de m..., sportifs (?) mercenaires démotivés de m... (c'est vrai qu'avec leurs salaires, ils n'ont plus tellement envie de courir pour leur pays, d'ailleurs, ont-ils un pays de coeur ?) qui remplace trop souvent maintenant la France de la gastronomie.

Un page bien triste qu'il convient de tourner rapidement.


Bruno