Félicitations, vous avez arraché une brillante victoire face aux Egyptiens qui vous qualifie en Coupe du monde pour la troisième fois de l’histoire…
On est tous heureux de cette qualification historique en Coupe du monde. Je pense qu’on a prouvé, par cette victoire, qu’on mérite amplement d’aller au Mondial. Ce fut un match très difficile qui ressemblait beaucoup plus à une finale. Il fallait être bien en place pour éviter de commettre des erreurs, parce qu’à ce niveau, la moindre erreur se paye cash. Dieu merci, on a réalisé l’essentiel en arrachant le billet pour le Mondial sud-africain. On dédie cette victoire à notre merveilleux public qui s’est déplacé jusqu’au Soudan pour nous. Je ne vous cache pas qu’ils nous ont beaucoup motivés.
Justement, vous avez été l’auteur de l’unique but de la partie ; qu’est-ce que cela vous procure ?
C’est une immense fierté pour moi. Je suis l’homme le plus heureux de la planète aujourd’hui. Ce n’est pas parce que j’ai réussi à inscrire, comme vous l’avez dit, l’unique but de la partie, que je suis fou de joie, mais parce qu’on a arraché cette qualification au Mondial. Le plus important pour moi, c’est la victoire.
Ne pensez-vous pas qu’après cette victoire, vous avez démontré aux Egyptiens que vous êtes meilleurs qu’eux ?
Absolument. Mais il faut savoir une chose, si on n’avait pas été agressés au Caire, on aurait gagné. On n’aurait jamais dû perdre, mais avec un climat hostile comme celui qui a régné samedi passé au Cairo Satdium, et même avant le match, il était impossible pour nous de réaliser un bon résultat. Mais ici au Soudan, sur terrain neutre, on a prouvé aux Egyptiens qu’on est nettement supérieurs à eux. On est les meilleurs. En Egypte, ils nous ont accueillis avec des pierres, cela prouve qu’ils avaient peur de nous. Ce qui s’est passé au Caire est une vraie honte.
Que voulez-vous dire aux Egyptiens?
Qu’il y a une justice divine. Dieu était toujours à nos côtés. Maintenant, ils vont nous voir au Mondial à la télé.
Entretien réalisé par Redouane . B.
La vitesse du tir de Yahia a atteint les… 100 km/h
A la 43’, sur un centre de Ziani au deuxième poteau, la balle a eu juste le temps de rebondir avant que Yahia ne surgisse pour la reprendre rageusement. La balle a ricoché sous la transversale avant d’aller mourir au fond des filets. La frappe de Yahia était tellement forte qu’elle a atteint une vitesse de… 100 km/h. D’ailleurs, El Hadary n’y a vu que du feu.