"I used to fuck your mom in the 80S" : Voila comment se présente Billy Milano lors de son apparition sur scène avec Municipal Waste pour reprendre "United Forces" un titre de son mythique groupe SOD, le 12 novembre dernier...effectivement le public de Municipal Waste a surement l'àge d'être des enfants illégitimes du chanteur New Yorkais.Pour ceux qui ne connaissent pas SOD, c'est un side project de Scott Ian, Charlie Benante (Anthrax), Dan Lilker (ex Anthrax et Nuclear Assault) et Billy Milano (futur MOD) qui a sorti un album en 1985, intitulé Speak English Or Die. Non seulement c'est un des premiers albums de crossover (thrash/punk/hardcore), mais ce Lp enregistré en 3jours fera couler plus d'encre que beaucoup d'albums de metal dans les 20 années qui suivirent. Non seulement par ses propos, tres tres politiquement incorrects, des paroles souvent completement incomprises car tres provocatrices et surtout par l'influence que cet album aura sur pas mal de groupes des 90s, une usine a riffs ! Billy Milano se verra taxé de reac ou de raciste pendant longtemps a cause de ce disque, alors qu'il a toujours déclaré que ses paroles etaient juste là pour "emmerder les gens", de la pure provocation (comme il le fera aussi dans MOD). Il aura au moins réussi son coup. Aujourd'hui Municipal Waste continue a propager tel un bon élève le son Crossover, cher a D.R.I (faudra un jour que je fasse un article sur eux) ou SOD, et c'est tout naturellement qu'on attendait un jour ce featuring de Billy Milano, alors le voici.
Au debut des 90s, jeune ado, j'etais en Allemagne pour voir MOD, et après le concert j'ai voulu aller m'acheter un t-shirt du groupe, mais je n'avais plus de Deutschmark, uniquement des francs dans ma poche. Le lendemain MOD jouait à Lyon, donc, j'ai proposé à Billy Milano qui tenait le stand merch de son groupe de lui payer le t-shirt avec un billet de 100 francs, lui expliquant que c'etait la monnaie du pays dans lequel il allait être le lendemain et avec laquelle il serait payé.Il a regardé le billet, il m'a regardé et il m'a dit : "Essaie pas de me refourguer tes billets de Monopoly".