Alors que les fermetures s'enchaînent, les fédérations de parents d'élèves s'interrogent sur la réelle nécessité de ces actions. Si dans les premières réunions avec le ministère de l'Education, les fédérations s'étaient toutes déclarées d'accord avec cette possibilité, maintenant qu'on est entré dans son application, de nombreux problèmes se posent.
On renvoie alors des élèves non malades chez leurs parents. Ces derniers sont alors dans l'incapacité de s'en occuper. S'ils peuvent bien prendre quelques jours lorsqu'ils ont un enfant malade, les entreprises ne vont pas donner la même liberté si les enfants sont en bonne santé !
Le virus étant maintenant installé un peu partout, l'école ne paraît même plus forcément le vecteur essentiel de la maladie. Les procédures draconiennes préconisées par l'OMS semblent alors avoir leurs limites et la règle des trois cas pose de sérieux problèmes dans son application concrète.
L'AFP rapporte que certaines préfectures, déjà celle de Lyon, prennent alors les devants en ne fermant plus les établissements aussi facilement. Ce n'est que si les enseignants sont absents que les fermetures se font désormais.