Des promesses mais pas d’argent, le sommet mondial de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenu à Rome les 16 et 17 novembre à été un grand flop. Dans le projet de déclaration finale, les pays riches ne se sont imposés aucun calendrier pour lutter contre la faim, qui touche plus de 1 milliard d’hommes dans le monde. Geste symbolique Jacques Diouf avait entamé la veille au soir une grève de la faim de 24 heures. Le directeur général de la FAO entendait, à travers cette action, témoigner sa solidarité avec le milliard d’êtres humains victimes de malnutrition chronique et sensibiliser l’opinion avant la tenue du sommet mondial sur la sécurité alimentaire à Rome la semaine prochaine.
Jacques Diouf souhaitait à travers cette action témoigner sa solidarité avec le milliard d’habitants souffrant de malnutrition chronique à travers le monde, lancer un appel à l’élimination de la faim, renforcer la sensibilisation mondiale, et presser les dirigeants internationaux d’agir.
Au cours du sommet, les dirigeants de la communauté internationale devait s’engager à augmenter l’aide au développement agricole. Mais un projet de déclaration déjà approuvé par des délégués est dépourvu de toute promesse financière précise et ne mentionne pas la date-butoir de 2025 pour éliminer la faim comme l’avaient souhaité les Nations unies.