Non, ne vous méprenez pas ! Moi et les champignons, ça doit bien faire 36254587785. Je n’y connais strictement rien ! Il y a que je les trouve jolis, pimpants, élégants et qu’il me plait de les croiser et de les chercher entre les herbes et les feuilles lors de ballades automnales... C’est une chasse pacifique, ma seule arme est l’objectif de mon appareil photo ! La semaine dernière, je ne me suis point privée !
Lors de plusieurs balades en compagnie de mon amoureux autour du lac de Boulogne-sur-Gesse, qui n’est pas dans le Gers, mais dans la Haute-Garonne, à la limite entre les deux départements, ma chasse aux champignons a été très productive.
Tantôt c’était la rencontre avec une grosse masse blanche : la couleur de ce champignon encore humide surgissait brutalement de l’herbe verdoyante.
Plus loin de jolis chapeaux caramel ornaient ensemble le sol, en toute simplicité.
Aux pieds des arbres d’autres drôles de champignons s’amoncelaient…
Encore quelques pas. Un plat champignon aussi blanc que le premier et son acolyte brun jouaient admirablement bien les parapluies.
Avec L’arrondi, évasé sur le bas, l’impression que la peau n’est qu’une lisse soie, aussi petit champignon discret soit-il, il laisse rêveur.
« Restons groupés ! » d’autres hurlent plus fort ! Avaient-ils peur que nous les écrasions ou que nous les arrachions de la terre sauvagement ? Certainement pas !