D’un 3 étoiles classique au boutique hotel design…
Pas évident lorsque l’on appartient à la troisième génération d’une famille d’hôteliers, de transformer l’affaire familiale en repère contemporain et arty, où des artistes, photographes et peintres confondus, exposent tout au long de l’année. C’est pourtant le défi qu’a relevé Olivier Breuil, Directeur de l’Hôtel Élysées Mermoz, en rénovant entièrement l’hôtel 3 étoiles familial (une rénovation qui doit s’achever début 2010). Son pari ? Faire de l’Élysées Mermoz un lieu de vie, un espace-galerie où les artistes qu’il aime peuvent s’inviter le temps d’une rétrospective. Une idée qui est devenue réalité grâce à l’ambiance chic mais décontractée de ce boutique hotel à taille humaine. Après des études d’ingénieur en physique des matériaux et 4 années passées en Norvège, il est revenu à ses racines : l’hôtellerie.
Une âme d’artiste…
Olivier Breuil avoue lui-même partager pour moitié son temps entre l’hôtel et son atelier où il s’adonne à sa passion : la peinture. Entre les expositions de l’hôtel renouvelées tous les 2 mois, il dévoile ses toiles à ses clients, des œuvres abstraites de grands formats très colorées, presque vivantes, parfois difficiles à présenter dans l’hôtel. L’hiver dernier, il a exposé dans la galerie de Pascal Lorain rue Jean Mermoz. Une première expérience réussie qui lui a permis de croire en son Art, notamment lorsqu’il a vendu l’une de ses toiles au créateur français Pierre Cardin. Il confie volontiers être inspiré par de grands peintres tels que Van Gogh ou Manet, mais il reste fortement marqué par la peinture américaine abstraite de Willem de Kooning. Frédéric Prat avec qui il a travaillé et Pierre Dunoyer sont aussi des modèles pour lui.
Paris, je t’aime…
Hôtelier parisien par excellence, il aime flâner dans la capitale au hasard, se laissant porter par des découvertes surprises et ses coups de cœur, sans rien programmer. Un conseil qu’il donne à ces habitués : « partez à pied de l’hôtel et flânez, descendez des Champs-Élysées jusqu’aux Tuileries, longez la Seine et vous trouverez toujours quelque chose à faire ». Et puis il y a aussi les terrasses des cafés auxquelles l’on peut tranquillement s’installer, les kiosques pour acheter un quotidien, aller acheter une place de théâtre, dîner dans l’un des nombreux restaurants du quartier de la Madeleine et assister à la pièce. Une telle diversité qu’il en devient difficile de ne choisir qu’une seule activité.
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