Sur les 277 professionnels interrogés, 28,2 % estiment qu'à partir de 2020, les ventes de livres numériques représenteront la seconde source de revenus pour leur maison, soit 12 points de mieux qu'en 2008. Si la position des éditeurs se modifie sensiblement, le changement que l'on peut y détecter se remarque bien plus sur les défis du passage au numérique.
En effet, 44 % d'entre eux restent convaincus que le papier restera la source majeure de revenus, en 2020, une chute de 4 % en regard de 2008. C'est peu, mais suffisant pour montrer que le modèle économique commence dans les esprits à changer et que l'importance du numérique est pris en compte.
Et justement, le modèle économique, parlons-en : 57 % des sondés estiment que l'industrie du livre dans son évolution vers le net devient une priorité. Vente et promotion en ligne deviennent des éléments majeurs, qui impliquent cependant de bien choisir les prestataires, tant pour la transformation des fichiers que leur distribution. L'exemple des négociations avec Amazon montre bien les besoins actuels et le manque de réponses.
Et cette année, la négociation des droits numériques devient la deuxième priorité des maisons, quand elle n'était que la troisième l'an passé. Les relations avec les auteurs sur ces ventes futures doivent se réfléchir bien en amont, autant que la mutation vers des équipes en retard technologiquement représente un nouvel aspect de leur métier. Et quid du prix des livres ?
- Pour 40 % d'entre eux, 50 % de réduction sur le livre papier,
- 30 % à 27 % de réduction
- 21 % pour un rabais de 15 %
- Pour 10,5 % veulent un prix identique entre ebook et pbook.
Et concernant la présence sur les réseaux sociaux ? 68,6 % des professionnels estiment qu'une présence active sur ces outils de communication représentera des instruments marketing importants pour l'année prochaine. Pour 59,6 % des sondés, Facebook, Twitter et Tuenti sont utilisés au quotidien ou presque, 18,8 % pour améliorer leur marque, 18,4 % à des fins commerciales.