Nos confrères de l'AFP, ont obtenu une copie de la demande de l'association. Dans celle-ci, l'association indique que « des travaux de démolition affectant le bâtiment C de la résidence universitaire ont d'ores et déjà démarré et qu'aucune autorisation de travaux n'est affichée sur le site ». Elle demande donc au tribunal de mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour stopper la destruction de ce bâtiment.
L'avenir de la cité universitaire Jean-Zay d'Antony est un sujet sensible en particulier la destruction du bâtiment C qui amorce le projet de démolition de 800 des 2 100 chambres que compte la cité universitaire. On se souviendra que la ministre avait été prise à parti par l'Unef lors d'une convention sur le thème du logement à Paris. L'organisation étudiante lui avait même remis un « Prix de la destruction ».
La ministre avait alors plaidé que les logements à détruire n'étaient plus aux normes, que les étudiants délogés seraient relogés et qu'elle avait signé une convention avec le conseil général des Hauts-de-Seine prévoyant la construction de 3 000 logements.
Dans une lettre datée du 17 novembre et adressée à la ministre l'Unef lui demande « d'intervenir afin de geler en urgence une procédure de destruction engagée en violation manifeste des engagements pris par le conseil général envers l'État ».