Eh bien c'est l'association qui se retrouve bec dans l'eau. Estimant que le livre était diffamant et incitait à la haine raciale, SOS Racisme avait attaqué, mais en première instance déjà, la cour d'appel de Paris avait estimé que ni l'auteur ni l'éditeur ne prônaient une pensée raciste à travers le livre.
Selon l'avocate, le livre n'a toujours été qu'une analyse politique de la situation, tout en traitant du génocide rwandais. Et justement SOS Racisme estimait alors qu'en écrivant que les Tutsis s'étaient montrés menteurs ou avaient dissimulé des informations, voire s'avéraient être des professionnels de la manipulation, Pierre Péan tombait dans la diffamation et l'incitation à la haine raciale.
Il n'en est donc rien. Notons cependant que le tribunal a débouté auteur et éditeurs qui avaient tenté une contre-attaque pour « poursuites abusives », précise l'AFP.