Voici venir Alec Deraan, chasseur de prime, ex petit ami d’une princesse, ex héros de Redflet, ex super guerrier. Le bonhomme est bon dans ce qu’il fait : traquer, tuer parfois, ramener la proie quand c’est possible et toucher son magot. Là où il est plus ennuyé, c’est qu’il ne passe pas inaperçu : dans une société où les dragons ne sont pas particulièrement bien, fatalement, quand on se ballade en en chevauchant… ça se voit ! Et quand en plus, le dit dragon, Arkan, est plus sage, pondéré que son cavalier… qu’il parle….
Vous l’aurez compris, les dragons de la cité rouge est un roman de fantasy somme toute assez classique.
L’histoire est assez bateau : Alec Deraan s’est enfui pour des raisons très personnels de son amour de princesse pour vivre une vie d’aventures. Bien malgré, lors d’une chasse à l’homme, sa belle d’antan se rappelle à ses bons souvenirs. Et c’est un peu forcé qu’il doit lui rendre visite avant d’accepter de l’aider. La mission ? Retrouver le fils de la princesse au moins de mystérieux ennemis. La rançon ? Une épée extraordinaire qui fut forgée des siècles plus tôt qui enfermerait les âmes de dragons maléfiques.
Classique, je vous ai dit.
Mais pas tant que ça !
D’abord, parce que Erik Wietzel a un très bel imaginaire et une faculté impressionnante à adapter son style à son roman. A priori, l’homme sait s’inspirer de grands noms en fonction de son sujet. Ici, indéniablement, il y a du Gemmell ! Et pas une simple copie : c’est du tout bon.
Alec Deraan ne pourra que vous faire penser à Waylander. Avouez que comme comparaison, il y a beaucoup moins flatteur.
L’utilisation des dragons est intelligente, les peuples font aussi penser à ceux qui se battent et vivent tant bien que mal autour du Drenaï de Gemmell. Les héros et anti-héros sont légions, la violence bien que fortement présente n’est pas “omni-présente”.
Et puis il y a…….Shen Sey…. ahhhhhh, Shen Sey !
Alec et elle vivent une bien drôle de relation. Mais je ne vous en dirai pas plus : c’est, à mon sens, l’une des clés de la réussite de ce bouquin. Quelle belle trouvaille : chapeau Erik !
En fait, ce roman m’a fait une si belle impression que je vais m’arrêter là. Je vous ai déjà dit ce qui était nécessaire. Sans nul doute, si vous ne l’aviez déjà fait, vous allez courir vous le procurer. Je vous le conseille, vraiment !
Pour en savoir plus :
le site d’Erik Wietzel
le blog Bragelonne