Cesse-t-on un jour d’être enfant ?
A jamais nous demeurons dans cette enfance permanente, où notre mère, même vieillie, reste pour nous celle qui donna la vie. L’existence est finie, et de par cette finitude elle emporte les êtres, ceux là même qui nous donnèrent la vie, ceux là même qu’elle finit par reprendre.
Rien ne peut combler l’absence d’une mère, rien ne peut consoler le deuil, rien ne peut s’y substituer.
« Mam’ange » s’adresse à ces femmes, dévouées, aimantes et chéries qui, emportées, nous laissent un jour seuls et abandonnés.