Comment (ne pas) rencontrer ses fans

Publié le 07 octobre 2009 par Gregleroch

Beaucoup d’articles et de blogs nous conseillent sur la bonne manière de créer, de positionner et d’animer sa fan page (ci-joint une petite sélection très instructive), mais très peu à ma connaissance nous montrent concrètement les subtils ressorts de la fan-aison. Comme vous l’avez peut-être remarqué, le blog du storytelling possède sa fan page. A ce jour, celle-ci compte seulement 3 courageux fans. Alors, si vous voulez savoir comment ne pas rencontrer vos fans, comment devenir terriblement ennuyeux, vous êtes à la bonne adresse. Et s’il y a quelqu’un de bien placé pour vous en parler, c’est de loin ce blog.

Un petit coup d’oeil rapide sur la page facebook de aboutstories.fr vous aurait appris en effet deux choses à ne pas faire. Premièrement on y trouvait la réplique exacte du contenu du blog, ce qui n’a pas grand intérêt, si ce n’est de créer une présence non négligeable sur un des carrefours les plus fréquentés du web. Deuxièmement, et ce deuxièmement découle du premièrement, les interactions enregistrées sur la page étaient quasi inexistantes, pour ne pas dire totalement absentes. A tel point que, si par hasard vous aviez atterri sur cette page, votre premier réflexe a sans doute été de la quitter.

Mais tout ça c’est fini ! Vous remarquerez d’ailleurs que cette autocritique est conjuguée au passé.  Nous ne sommes pourtant pas le 1er janvier, mais ce blog plein de bonne volonté, a décidé, aujourd’hui, de prendre des résolutions. Ou plutôt, les mesures qui s’imposent pour rencontrer ses fans. Et des mesures qui s’inspirent bien évidemment des principes du storytelling.

1- Exprimer sa raison d’être

La première de ces mesures consiste à exprimer clairement la cause qui anime ce blog. C’est à dire, la démocratisation du storytelling. Parce qu’on a tous une histoire à raconter et parce que cet art peut offrir de nouvelles perspectives à notre histoire, aussi bien personnelle que collective. En ce sens, aboustories.fr s’inscrit dans la génération du web 2.0, la génération du digital storytelling, où chacun se trouve à égalité, partage son expérience et enrichit son histoire par l’intermédiaire d’interactions avec ses semblables. Ce qui explique la présence du blog du storytelling sur Facebook, lieu de convergence de nos vies numériques.

2- Trouver son rôle

Ensuite, cette fan page doit trouver son identité propre et quel rôle elle peut jouer dans la cause poursuivie. Pour la page aboutstories.fr, à partir d’aujourd’hui, ce rôle sera double. En premier lieu donc, la fan page aura pour mission de mener une veille active sur tous les sujets liés au storytelling en livrant des infos plus condensées, plus brutes, plus interactives. Et en second lieu, la fan page se donne comme ambition de devenir un lieu d’interactions et d’échanges sur la pratique du storytelling à travers les différents commentaires de ses fans et les prochaines discussions qui seront lancées.

Cela veut dire que les articles du blog continueront d’être relayés sur la fan page, mais ils y tiendront une place moins importante et cela se fera sous la forme d’un simple extrait. Car le blog et la fan page, chacun dans leur rôle, sont destinés à exprimer la raison d’être de l’ensemble qu’ils forment et la cause qu’ils défendent. Le blog, lui, interviendra donc dans un rôle plus analytique et s’attardera plus longuement sur des sujets, des études de cas, des points de vues.

Et je vous annonce (en totale exclu) qu’une autre entité devrait prochainement rejoindre cet ensemble, mais cette fois ci dans un rôle plus artistique et ludique. Bien sûr, les fans seront les premiers informés de cette nouveauté.

3- Adopter le bon rythme

Enfin, la troisième des mesures sera de s’adapter au rythme de chacun des supports de la cause. Si une idée, et par extension une histoire, prend de la valeur lorsqu’elle est partagée, il arrive un moment ou cette idée ne trouve plus de récepteur. Soit parce que tout le monde a déjà reçu cette idée, soit parce que plus personne ne veut la transmettre et donc ajouter de la valeur à cette idée. Ce qui explique le côté parfois très éphémère d’un buzz. Ainsi une histoire à besoin d’être continuellement alimentée, réanimée par de nouveaux évènements. Sinon c’est la mort. Et pour injecter de la vie à un blog ou une page Facebook il faut se tenir à un rythme de publication, un rythme qui soit adapté au propre rythme de ses lecteurs et/ou de ses fans. Même si cela à tendance à s’accélérer, on peut dire qu’un blog est vivant lorsqu’il y a au moins une publication par semaine et une tous les 2 ou 3 jours pour une page Facebook. Voilà donc l’objectif que s’est fixé l’ensemble aboutstories.fr.

Mais tout cela n’est pas possible sans vous. C’est pourquoi j’espère aussi vous avoir donné l’envie d’adhérer et de participer à cette cause : le storytelling pour tous !

Comme promis, voici quelques articles traitant de l’optimisation d’une fan page Facebook :