Débat Caroline Cayeux - Maxime Gremetz et soutien aux sans-papiers
Avec 200 personnes présentes, la salle du cinéma théâtre était trop petite mardi soir au point que de nombreuses personnes ont suivi debout le premier grand débat
de la campagne des élections régionales. D'un côté le député communiste, Maxime Gremetz et de l'autre Caroline Cayeux, maire de Beauvais.
Le public a été passionné par ce débat qui a abordé les grandes questions qui touchent à la vie des Picards que ce soient sur les grands projets comme le 3ème aéroport ou le canal seine-nord, les
subventions publiques aux multinationales, le développement économique et l'emploi, la formation, ou encore l'état des finances de la région après les révélations de la cour des comptes. Le débat
a été non seulement franc et courtois, mais l'on a pu assister à un échange sérieux et argumenté animé par des journalistes du Courrier Picard et de Oise-Hebdo. On a même vu un Maxime
Gremetz en pleine forme parler des grands hommes de la terre Picarde faire remarquer à Madame Cayeux que contrairement à ce qu'elle pensait Jules Verne n'était pas natif de Picardie ou encore non
sans malice les deux adversaires échanger brièvement quelques mots en Picard. La salle a été conquise par cette forme de débat comme il en existait autrefois les participants
applaudissant à tout rompre tour à tour la chef de file de l'UMP ou le député communiste. Un vrai débat démocratique où chacun a pu exposer ses arguments afin que les citoyens se
fassent leur propre opinion.
Sur le coup des 23h30, Maxime Gremetz s'est ensuite rendu accompagné de Jean-Paul Legrand, Fadhila Kezzoul, Habib Abba-Sidick, Habib Kchok tous les quatre maires-adjoints de
Creil et Djamel Benkherouf, maire-adjoint de Nogent sur Oise dans les locaux de l'agence d'intérim occupée par les travailleurs sans papier. Le député a été très chaleureusement reçu et a apporté
son total soutien à ces travailleurs pour qu'on leur délivre des papiers. A défaut de vrais papiers, le député leur a remis symboliquement une copie de sa carte de député. Il leur a offert
également une copie du manuscrit de "La Marseillaise" de Rouget de l'Isle. Toute l'assemblée composée d'une soixantaine de travailleurs et les élus a entonné la Marseillaise sous les
applaudissements fraternels et dans une ambiance extrêmement chaleureuse traduisant la solidarité active avec la juste lutte de ces travailleurs surexploités pour obtenir enfin leur régularisation. Formidable moment d'espoir et de dignité !