Chez Marie Louise. 3 Miam sur 5. Table testée en octobre 2009.
Ce bistrot niché dans une petite rue derrière le quai de Jemmapes, aurait pu s’appeler chez Pierre et Christophe tant ces deux compères se connaissent depuis belle lurette. Ils se sont croisés à la Fontaine Gaillon. Le premier en cuisine, le second en salle. De cette amitié est née une volonté de s’associer et d’ouvrir ce bistrot tout en longueur dans lequel trône un étonnant feu de signalisation SNCF. Le vert est allumé, les festivités peuvent débuter. L’ardoise, quatre entrées et cinq plats, oscille entre classiques bistrotiers et plats plus travaillés. C’est dans cette direction que nos papilles nous mènent. On délaisse les poireaux à la vinaigrette pour se concentrer sur une superbe bisque de langoustines en cappuccino. Le lapin farci aux aubergines avait des atouts pour grimper sur le podium mais les toasts aux olives noires qui l’accompagnent viennent perturber l’équilibre du plat pour au final, le faire rétrograder. Puisque les langoustines semblent être le point fort de Pierre, on se tourne vers ses ravioles au persil plat. Le petit Jésus en culotte de velours ! Des ravioles al dente, du persil plat que l’on aperçoit en transparence, une langoustine encore moelleuse et pour parachever le tout, une pointe de beurre citronné qui apporte une note légèrement acide tout en conservant le crémeux. A côté, les calamars à l’Armoricaine faisaient grise mine même si leur tenue était irréprochable. Le biscuit sablé au coing confit est une gourmandise que l’on s’offre pour escorter le café. A deux pas, le restaurant Garance semble avoir baissé son rideau. Marie-Louise sera donc notre nouveau point de chute dans le quartier.
11, rue Marie et Louise. 10e. Tél. : 01 53 19 02 04. Formules : 14 et 18 € (au déjeuner). Carte : de 25 à 34 €. Fermé dimanche et lundi. M° : Goncourt.