J'ai rencontré une jeune femme (elle a mon âge !) passionnée et passionnante, qui restaure et crée des vitraux (il n'y en a que huit en France). J'ai interrogé une autre femme tout aussi captivante, à l'Institut français du textile et de l'habillement. Il en existe plusieurs dans l'Hexagone, mais celui de Troyes, capitale historique de la bonneterie, s'est spécialisé dans l'innovation de la maille, comme le tricotage intégral, qui permet de faire des pulls sans couture, ou des matières techniques, qui trouvent des applications dans le domaine sportif (des chaussettes qui boostent les coureurs du Tour de France, par exemple : si, si, Olympia l'a fait avec eux !) ou médical.
C'est assez fascinant, je dois dire, et l'on s'amuse beaucoup dans ces laboratoires, prompts à malmener les fibres. Figurez-vous qu'en fouinant parmi les métiers à tisser high tech, j'ai découvert des petits tricots pour bouteilles. Je sais ce que je vais offrir à Noël à ma bouteille d'X Noir. Un petit fourreau rose assorti à l'étiquette. Après je la plongerai dans un rafraîchisseur (je suis un poil sadique !), et elle va grelotter. Une vraie douche écossaise !