Selon une enquête réalisée par la Fevad et Médiamétrie//NetRatings concernant les intentions d'achat des internautes pour Noël, 70% des personnes interrogées ont l'intention
d'effectuer ceux-ci sur la Toile.
Il s'agit là d'une hausse de 2 points par rapport à l'année passée. De plus, la quasi-totalité des internautes ayant réalisés leurs achats en ligne l'année dernière devraient le refaire cette année
(96%).
Selon Bertrand Krug, Directeur du département de la mesure d’efficacité online de
Médiamétrie//NetRatings, «outre l’achat en ligne, les internautes ont presque tous le réflexe
de faire des recherches sur Internet avant de se lancer dans les achats de Noël. Au total,
83% d’entre eux consultent le web pour préparer leurs achats de Noël. »
En ce qui concerne le montant du panier d'achat, la majorité des personnes interrogées comptent dépenser globalement autant (77%) tandis que 11% a l'intention d'effectuer des achats plus
importants. Pour 71% des internautes, le montant d'achat devrait se situer entre 100 et 500 euros.
Pour ce qui est de la part du e-commerce face aux boutiques classique, 30% des cyberacheteurs devraient dépenser sur la Toile plus de 50% de leur budget réservé aux cadeaux de Noël.
Pour ces derniers, on retrouve les produits culturels (82%), les jeux/jouets (68%), les produits high tech (64%), l’habillement (54%), l’équipement de la maison (46%) et l’hygiène
beauté (42%).
La période d'achat pour 3/4 des cyberacheteurs interrogés s'étend entre mi-novembre et mi-décembre.
L'enquête révèle également que dans le contexte économique actuel, différents facteurs qui renforcent les raisons d'acheter en ligne sont les prix moins élevés et la praticité :
· Des prix moins chers qu’en magasin (66%)
· La praticité (65%)
· La rapidité (54%)
· Le plus grand choix qu’en magasin (49%)
· Economiser le coût du déplacement en voiture (38%)
Enfin, le taux de cyberacheteurs globalement satisfaits de leurs achats en lignes atteint 98%, un taux très élevé qui n'a jamais été atteint.
Ce qui indique que l'e-commerce est bien entré dans les moeurs et que la méfiance du consommateur face au commerce électronique diminue.