CDH : MILQUET-LUTGEN,
le Triumvirat de l'anti-démocratie
PAS DE CRISE NI CHAOS, MAIS UNE ÉLECTION PRÉCIPITÉE DE BENOÎT LUTGEN, SANS APPEL D'UN SCRUTIN INTERNE DE PARTI ET SEULEMENT D'APPLICATION EN 2011.
« L'HYDRE À DEUX TÊTES DU CDH » FERA PLACE AU CDH NOUVEAU DE LA "CHOSE NON IDENTIFIÉE MILQUET" (AUCUN RÉSULTAT PROGRAMMATIQUE POUR SES ÉLECTEURS), UNE PAGE À MOITIÉ TOURNÉE SANS EFFET TANGIBLE !
FAUTE DE CANDIDATS et sans saine compétition électorale, sans débat d'idées, sans liberté d'expression...AU CDH, LA DÉMOCRATIE INTERNE N'EXISTE DONC PAS, C'EST UN PRÊCHI-PRÊCHA KAFKAÏEN À LA SAUCE CATHO PAR PROCURATION SECRÈTE POUR NE PAS DIRE SECTAIRE DES BARONS DU CLAN MILQUET QUI OSE SE PRÉTENDRE CENTRISTE ET OUVERT... !
Bien manœuvré dans l'ombre et sans lâcher sa place avec un montage bidon sans élection de parti , Joëlle Milquet (CDH) réussi à se succéder à elle-même, tout en offrant un léger "vent de fraîcheur au promesse immotivée" à ses édiles de parti, en la personne du fils de l'ancien ministre Lutgen, seule pointure fiable restante dans le sillage d'une présidence conforme à la "sainte dictature" de l'ancien parti PSC ; l'avis des militants importent peu...le choix du renouvellement, pire qu'une "canonisation vaticanesque" est ni plus ni moins totalitariste, dogmatique et à sens unique !
Le drame d'un parti qui va s'étouffer vient de se jouer devant l'assistance des membres impuissants par sa propre arrogance et l'agacement de ses troupes militantes réduites au silence, ne parlons pas de l'opinion de l'extérieur (c'est identique dans les autres partis).
Un tandem LUTGEN-MILQUET sans surprise et en non-évènement politique depuis le congrès de participation du 15 juillet dernier à Louvain-la-Neuve, mais de là à parler d'une crise de parti et d'un chaos interne, comme ce fût récemment le cas au MR avec la remise en question du cumul de mandats de son président, il n'y a qu'un pas à franchir et sans doute bientôt imité par le PS et Ecolo plongés aussi dans le silence de l'inaction et en mal de coups publicitaires pour exister... !
Les jeux sont donc faits pour la prochaine tête du parti, très peu « Démocrate Humaniste » du CDH, à la succession de Joëlle Milquet avant même la clôture du dépôt des candidatures, une stratégie du maintien en "forcing" de sa place difficilement rejettable, avant de passer le témoin à Benoît Lutgen en 2011, lorsque BHV sera définitivement enterré avec sa scission inévitable, mais certainement pas la fin de la Belgique.
Feu le Grand homme d'Etat que fût Pierre Harmel (PSC) à côté du CDH d'aujourd'hui et qui doit déjà, à peine enterrer, s'en retourner dans la tombe (lui qui avait prévu depuis longtemps que jamais les Belges n'accepteraient de se séparer s'ils étaient consultés par un référendum) à l'annonce de la succession de Joëlle Milquet (présidente CDH) organisée de la sorte et qui repose sur une démagogie strictement anti-démocratique et similaire aux méthodes rexistes pourtant combattues à l'époque Degrelle par ce dernier !
Quelle autre ligne de prise du pouvoir lui trouver par cette manière machiavélique et dangereuse ?
La présidente, « madame Rex » CDH, n'aura pas eu l'outrecuidance d'attendre que soit effectuer le dépôt d'autres candidatures confidentielles via son collège des assesseurs de son parti entre le 16 et 20 novembre, le dépouillement et l'examen des candidatures du 23 novembre, l'avis de son Bureau de politique devant statuer sur la "recevabilité" des candidatures, le moment de la désignation de la nouvelle présidence au suffrage universel de ses membres pour décembre ; non sans aucun respect et raison gardée, elle passe au-dessus de tout principe le plus élémentaire et de dignité suffisante de respect d'une démocratie en formant un ticket de complaisance et faisant autoproclamer son successeur désigné anticipativement et irrémédiablement, le ministre régional wallon Benoît Lutgen, par la voie médiatique toute trouvée et non au suffrage de son parti mais encore différé à 2011.
La vice-présidente, ministre de l'emploi et présidente du CDH, Joëlle Milquet, cumularde invétérée, verra-t-elle sa tête tombée face à son échec prévisible dans le terme des négociations de BHV qui rendront raison à la Région flamande ?
Cédez du pouvoir, elle le devra, mais son départ à la présidence pour les prochaines législatives n'égratignera pas le futur président Lutgen, elle servira au parti de fusible exutoire indispensable pour sauver la mise et la stabilité de pénétration de son parti en Wallonie qui ne sortira cependant pas grandit des questions communautaires de BHV, de l'emploi et de sa présence sur Bruxelles (un déficit de voix assuré pour les législatives prochaines) et tant mieux pour son cheval de bataille du port du voile et de sa députée bruxelloise, les autres partis y gagneront assurément.