Pourquoi donner?
Générosité et partage sont d’autant plus naturels pour cette génération qu’elle a été nourrie à la culture du web et qu’elle a intégré les principes du développement durable. La génération G vit dans une société du partage qui se nourrit des valeurs du web : c’est à dire abreuvée d’une culture d’individus qui donnent, participent, créent et collaborent en grand nombre au sein de wikis (8M d’utilisateurs), de millions de blogs et forums, ou de plateformes collaboratives (Youtube représente 13h de vidéos mises en ligne par jour en un mois). Se nourrir des améliorations de chacun est d’ailleurs la base du succès des modèles open source que sont Mozilla ou Google Maps. L’encadrement juridique que permet des licences de type creative commons démontrent l’ampleur de la vague 2.0, qui sans aller jusqu’à l’affirmation du gourou du web Kevin Kelly : « online culture is the culture », n’est plus marginal.
La conséquence immédiate de ce phénomène est l’habitude de la gratuité qui, combinée à l’émergence de l’impératif « durable » conduit à privilégier le troc et le recyclage à l’achat. Des réseaux sociaux comme « Really Really Free Market » ou freecycle.com l’ont bien compris. Pour autant, cela ne sous entend pas que les entreprises doivent s’effacer devant cette tendance. La poste suédoise par exemple s’en est servie dans sa dernière campagne. Désireuse de reconquérir la cible jeune détournée de son service par Internet, elle a engagé un artiste performer, pour une campagne virale d’un mois. Le principe : l’artiste, Stefan « the Swopper » décide de troquer tout ce qu’il possède (de sa brosse à dent à sa première lettre d’amour) contre d’autres objets qui seront envoyés…par la Poste.
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