La crise a touché tous ceux qui avaient joué avec leur argent, ou laissé le soin à d'autres de le faire pour eux. En ce sens, aucune raison que des romanciers ne soient pas concernés par des pertes, plus ou moins importantes, comme c'est le cas de Patricia Cornwell. Cette romancière est spécialisée dans les romans policiers, au point de sponsoriser la police américaine en lui offrant une subvention de 1 million $.
À 53 ans, Miss Cornwell entame une tournée promotionnelle pour son 17e ouvrage et les journalistes qui l'attendaient à chaque étape étaient plus désireux d'en savoir plus sur la procédure judiciaire portée le mois dernier contre le cabinet de gestion Anchin, Block & Anchin, qu'elle accuse de mal avoir géré ses économies.
Elle a constaté qu'il lui manque environ 40 millions $ par rapport à ce qu'elle aurait dû lire sur son relevé de compte. Une situation d'autant plus étrange qu'elle voulait écrire sur cette crise et ses répercussions financières, et qu'elle se retrouve dans une situation très similaire. Le pompier arrossé, ou l'arroseur pyromane... « Je suis cependant bien moins à plaindre que la plupart des gens... Je ne veux même pas me désoler à ce sujet ».
Le cabinet n'a pas souhaité faire de commentaire quant à la situation financière de la romancière. Selon la plainte déposée, « Mme Cornwell est une auteure de romans policiers à succès dont l'écriture est dépendante d'un nécessaire environnement évitant les distractions. Un contexte calme et sans élément perturbateur dans la gestion de ses affaires et biens est essentiel à sa capacité d'écrire et de répondre à ses impératifs », comme le rapporte The Independent.
Si, si, promis.