Commentaires d’Isabelle
Lynsolence 2007, (bouteille)
Odoration de rose, subtile, fraîche, d’une aménité profitable au fruité frais qui l’enserre.
La bouche est d’une grande douceur, au maintien agréable et doux-amer, dans la plus pure expression du fruit, nanti d’une acidité subjacente pour parfaire l’équilibre des sensations : fruits présents, tannins fins, d’un corps d’une belle énergie pour accorder aux longueurs beaucoup de dynamisme.
Lynsolence 2001, (bouteille)
L’olfaction déploie la complexité d’un bouquet bigarré de fleurs, fraîches et fanées, et varié de fruits épicés (baie rose, muscade).
La bouche apporte une matière dense dans un maintien prouvant des tannins domptés, mûrs, bonifiés d’une gourmandise des fruits. L’acidité, qui se marque progressivement, exacerbe les expressions mêlées de fruit et de fleur en ultime rémanence. Très joli vin !
Ces deux dégustations nous ont été offertes au moment où Daniel et moi devions quitter Denis Barraud. Mais je suis déjà nostalgique des lieux. Aussi Denis accepte-t-il que j’y retourne : Les appareils photos ont beau dos ! J !
Nous discutons toujours des prouesses de ce futur 2009. Il n’empêche… disposer d’un beau matériau n’interdit pas de le gâcher ; la vinification pourrait n’être pas si simple qu’il y paraît… et il est une gageure que de vouloir rendre plus beau ce qui semble être atteint du plus beau déjà !