350 a rassemblé du monde

Le samedi 24 octobre a eu lieu la journée d'action autour du climat.Et que penser quand il fait plus de 15 degrés à Paris en plein mois d'octobre !

Pour la première fois,  des gens de plus de 180 pays se sont réunis lors de la journée de l’action environnementale la plus répandue de l’histoire de la planète. Ainsi plus de 5 000 événements ont eu lieu un partout dans le monde. Ici et là, des gens se sont rassemblés pour lancer un appel afin d'agir fermement et pour un leadership audacieux face à la crise climatique.

Mais au fait, que veut dire le chiffre 350 ?

350 est le chiffre le plus important au monde. En effet, il s'agît d'après les scientifiques de la limite maximale de dioxyde de carbone sans danger dans l'atmosphère.

Il y a deux ans, après que les principaux climatologues aient observé la fonte, à grande vitesse, des glaciers de l'Arctique et d'autres terribles signes qui sont liés au changement climatique, ils ont émis une série d'études où ils montraient que la planète devrait faire face à des catastrophes humaines et naturelles si la concentration de CO2 dans l'atmosphère se maintenait au-dessous des 350 ppm.

Aujourd'hui, tout le monde, d'Al Gore jusqu'aux scientifiques les plus importants des Nations Unies, a adopté cet objectif en le considérant nécessaire pour stabiliser la planète et éviter un désastre complet. Ce que nous devons faire maintenant c'est réussir à convaincre les leaders pour qu'ils fassent attention et élaborent des politiques qui aident le monde à revenir aux 350 ppm. Est-ce que ceci est scientifiquement possible?

Actuellement, vu que nous avons brûlé des grandes quantités de combustibles fossiles, la concentration de CO2 est de 390 ppm, ce qui implique un niveau extrême est représente la cause de la fonte des glaciers, l'augmentation des sécheresses et la disparition des forêts. Pour réduire ce chiffre, la première chose que nous devons faire est de cesser d'émettre du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Ce qui implique une transition très rapide vers des énergies renouvelables comme l'énergie solaire, l'éolienne et d'autres. Si nous sommes capables de cesser d'émettre du carbone dans l'atmosphère, alors les forêts et les océans pourront peu à peu en absorber un peu et nous retrouverons les niveaux sûrs de concentration dans l'air.

Est-ce politiquement possible ?

C’est très difficile. Ceci implique l’abandon des combustibles fossiles bien avant de ce que les gouvernements et les entreprises ont planifié. La meilleure façon d’accélérer le processus sera la réunion en décembre à Copenhague, où tous les pays du monde vont se réunir pour se mettre d’accord sur un nouveau traité sur le climat. Mais maintenant, ils ne sont pas en train de planifier de faire le nécessaire. Mais nous pouvons changer ceci —si nous arrivons à mobiliser le monde pour entreprendre une action sur le climat audacieuse, exactement ce qui a été planifié pour le 24 octobre.