C’était samedi au square Viviani dans le 5ème arrondissement. L’Amedj et la mairie de Paris dévoilaient une stèle avec les noms de 13 enfants juifs du 5ème âgés de 1 an à 6 ans déportés par les nazis et l’Etat français de Vichy. Des ballons blancs avec les noms de ces enfants ont été lancés dans le ciel, le kaddish a été chanté et la poésie “la poupée juive” récitée par des collégiens de Henri IV.
Emouvante et nécessaire cérémonie qui nous rappelle la barbarie humaine et l’importance cruciale de la transmission et du devoir de mémoire.
Pierre Quillardet le président de l’Amejd (association pour la mémoire des enfants juifs déportés) du 5ème a prononcé un très beau discours. Deux citations qui y figuraient m’ont touché et interpellé. Les voici :
“Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
Innocent et joyeux.”
Victor Hugo (mai 1830, Lorsque l’enfant parait)
“L’humanité n’est pas un état à subir. C’est une dignité à conquérir“. Vercors