Ils ont osé ! Ils l’ont fait !
Vu sur ce site américain, un poulet entier en conserve. N’hésitez pas à aller cliquer pour vous délecter des photos de la bête engluée (est-ce de l’huile? est-ce de la gélatine ?).
Quand on y pense, chez les animaux, le poulet est vraiment le premier qui trinque. Dans le monde de l’élevage, c’est certainement celui qui prend le plus cher : antibiotiques, entassement effroyable, limage de bec… Les éleveurs producteurs de poulets ont-ils encore une approche paysanne ? Bien sûr que non.
Quant à ces pionniers américains de la conservation & distribution, je peine à imaginer ce qui a pu se passer dans leur tête. Car enfin bon ! Pourquoi cela me brusque-t-il ? Suis-je à ce point à rebours du progrès pour ne pas m’enthousiasmer devant un tel fonctionnalisme ? 52 conserves, 52 poulets du dimanche ! Plus que du dégoût, c’est de l’incompréhension. Pourtant, on fait bien du confit d’oie en conserve. Alors pourquoi pas un poulet entier ?
Suis-je bête ?
Je cherche, je cherche. Pourquoi ça coince ? Je cherche pourquoi il y a rupture.
« Ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.»