Pas tendre du tout l'Open Book Alliance, qui réunit en son sein Microsoft et Yahoo!, avec d'autres acteurs de l'internet, qui avait déjà éreinté Google books par le passé, estimant qu'une « question de politique publique de cette ampleur ne devrait pas être traitée si légèrement, mais abordée par le Congrès, sous forme d'une délibération ouverte ».
Le second effet Kiss Kool, c'est le président Peter Brantley qui vient de le sortir, dans une réaction qui n'a pas attendu pour se faire entendre. Peu après que l'Association of American Publishers, l'Authors Guild et Google ont présenté leur nouvel accord, l'OBA a surgi hors de sa boîte. Le règlement nouveau, aussi imbuvable que le Beaujolais du même nom, « demeure un ensemble monobloc conçu pour servir les intérêts commerciaux privés de Google et ses partenaires ».
En outre, aucune des modifications proposées par l'OBA n'apparaît alors même que le ministère de la Justice et d'autres organisations ont vivement critiqué la première version de l'accord. Les modifications « chirurgicales » maintiennent la position monopolistique de la firme quant à l'accès des consommateurs aux contenus et la distribution des ouvrages.
Si l'OBA appuie avec force toute tentative de mettre au service de tout un chacun des milliers de livres, il existe « une bonne et une mauvaise façon d'atteindre cet objectif ». Pour l'heure, il est clair, souligne-t-on, que « Google n'a pas réussi à répondre à ces exigences ».