Il ne fait toujours pas bon de contester l'élection de Mahmoud Ahmadinejad, de nouveau président de l'Iran, et moins encore quand on est étudiant. Cela peut coûter huit années de prison. D'ailleurs, c'est la condamnation qui a frappé Abdollah Momeni, rapporte l'AFP.
Selon l'agence, qui s'appuie sur les propos du site Mowjcamp (en arabe), l'étudiant « a été condamné à deux ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale et le restant de la peine concerne sa participation au mouvement de protestation après le scrutin ».
Le site apporte son soutien au candidat de l'opposition, Mir Mossein Moussavi, qui fut écarté largement lors du second tour. Largement controversée, cette élection avait provoqué l'intervention de Marjane Satrapi, qui avait pris part à la polémique, en annonçant qu'un document prouvait la victoire de Houssein Moussavi.
Atteinte à la sécurité nationale, parce que cet étudiant aurait pris part aux protestations qui ont suivi l'élection d'Ahmadinejad le 12 juin dernier, chose que l'épouse du condamné nie. D'un autre côté, l'étudiant en question s'en sort plutôt bien puisque les autorités iraniennes avaient annoncé au début du moins dernier que trois personnes avaient été arrêtées durant les manifestations de protestations et condamnées à mort.
Les solutions radicales seraient toujours les plus efficaces pour mettre un terme aux contestations ?