Et en tout premier lieu, les pays qui sont aujourd'hui exclus du règlement, afin de résoudre les tensions. On apprendra aussi avec bonheur que l'algorithme utilisé pour établir le prix d'achat des livres va simuler un marché concurrentiel et les tarifs qui y seraient pratiqués, afin de définir les tarifs.
Du côté anglais, la Publishers Association et Simon Juden à sa tête, se félicite de la nouvelle donne. Les négociations ont mené à quelque chose de concluant, alors que l'autre alternative qui consistait à refuser ce nouvel accord aurait simplement privé les titulaires des droits du Royaume-Uni de tout contrôle sur la manière dont leurs oeuvres sont exploitées. Une conférence en date du 1er décembre fournira davantage de conseils et d'informations.
Viviane Reding, commissaire européenne, avait de son côté exhorté l'Europe à créer des solutions plus efficaces que Google books, estimant que l'UE en avait largement les moyens. « Si nous agissons rapidement, des solutions favorables à la concurrence européenne sur la numérisation de livres peuvent être opérationnelles bien plus vite que celles actuellement envisagées dans le cadre du règlement Google books aux États-Unis. »