Il y a de l'eau dans le gaz entre Vincent Peillon et Ségolène Royal! Voyez donc! La petite phrase sur Canal + où le Vincent estime que la Ségolène "ne pourra pas faire gagner" la
gauche en 2012, estimant que l'ancienne candidate à la présidence de la République en 2007 "s'est disqualifiée hier" à Dijon.
L'ancienne candidate "s'est disqualifiée" elle-même pour la prochaine présidentielle, a-t-il estimé, lui reprochant sa venue tonitruante la veille à Dijon. Je ne suis ni VP ni SR et en toute
liberté la venue starifiée de SR était toute provocante et ne cherchait que cela par ailleurs. Aucune réflexion politique dans son attitude... uniquement du déclenchement de flashs pour
photographes, pour une presse friande d'image choc! Le reflet de notre information! du vide politique qui nous entoure et qui nourrit une nation décervelée.
Dans les propos sévères Peillon s'est déchainé: "J'entends Ségolène Royal dire: je vais recadrer. Mais il faut qu'elle se recadre elle-même!" s'est-il exclamé!
Et présisant sa pensée: qu'est-ce quest ce comportement ?", "Tous ses amis s'en vont, Jean-Pierre Mignard, Dominique Besnehard" car "ses comportements [...] ne sont pas bons", a-t-il asséné
en tançant la présidente de Poitou-Charentes : au lieu de rassembler, "tu divises toujours".
V. Peillon, qui avait soutenu Ségolène Royal lors de la présidentielle de 2007, organisait samedi à Dijon une journée de réflexion sur l'éducation rassemblant des socialistes, des communistes,
des écologistes et des centristes en refusant la présence de présidentiables afin que les débats puissent se concentrer sur les projets et non sur les personnalités.
C'était naïvement sans compter sur Ségo qui s'est tout de même invitée et procédé à une sévère mise au point devant la presse, estimant que "les choses avaient besoin d'être recadrées".
"Chaque fois que j'estimerai ma présence nécessaire, je viendrai parmi les miens". Sec et sans concession!
Réponse de Peillon le recadré!: "Je crois qu'elle voulait se recadrer dans un mouvement qui lui échappe. Elle a raté le train de Marseille, elle voulait essayer de prendre celui de
Dijon", en rérence aux ateliers organisés par son courant fin août dans la cité phocéenne et qui avaient amorcé un rapprochement avec le MoDem. D'où cette accusation de récup! A ses yeux sa
venue à Dijon ne sert que les intérêts de la droite car la presse fort gourmande d'éclats n'a fini par rapporter dans ses colonnes que le détestable incident, la rupture entre deux figures du PS
en se faisant l'économie d'évoquer e travail furn, les conclusions d'une rencontre de travail et de réflexion. La conclusion de Peillon: "Ségolène Royal ne pourra pas nous faire gagner en 2012".