Voilà quelques mois, nous avions publié les Confession d'une lectrice : âgée de 30 ans, est elle mordue, fan inconditionnelle. Et la foule de commentaires qui suivit nous indique bien que la folie est contagieuse.
Merci! J'ai lu ton histoire et je dois dire que je me reconnais totalement dans ton récit, je suis plus jeune (21ans) et pourtant j'ai ressenti exactement la même chose et maintenant je n'attends qu'une chose ; la sortie du deuxième ! Nous restons toujours un peu des enfants, des ados... Et nous l'assumons ;)Quel que soit l'âge, finalement, on a l'impression que la gent féminine n'est finit pas de jusqu'au témoignage de Paty, qui a 50 ans nous expliquait combien les livres l'avaient retournée. Au point d'arrêter les anti-dépresseurs... Incroyable.
Adieu Harry Potter, bienvenue au vampire ténébreux romantique et chaste, mais selon les analyses de psychothérapeutes, ces créatures restent une métaphore de la prédation, la chasse vaut la séduction, et finalement, la pénétration au sens sexuel du terme est incarnée par la morsure. Or, Bella cherche à tout prix à sauver son vampire, pour qu'il ne vive plus seul cette éternité de souffrance sans amour. Alors bien sûr, avec un Robert Pattinson pour incarner le personnage, on touche forcément les adolescentes avec une simplicité démentielle. Un bel Edward Cullen, ça aide...
Pourtant, dans le tome 4, Bella deviendra elle aussi vampire, et goûte particulièrement la présence nouvelle de ses crocs, tout comme Lucy dans le roman de Bram Stoker, qui devient une véritable furie, à traquer des enfants pour leur sucer le sang. Une image des désirs honteux ou impossibles de l'adolescence, le vampire renvoie alors une vision nouvelle de soi.
Depuis Harry Potter et tout cet engouement, on peut se demander si la grande différence ne réside justement pas dans la profondeur émotionnelle qui se dégage de la relation entre Bella et Edward. On touche aux sentiments, à l'amour, au sexe... tout ce qui préoccupe les ados ?
Jeu de briques
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