L’Assemblée Nationale a adopté le 12 novembre les crédits relatifs à l’écologie, au développement et à l’aménagement durable.
Alors que le Grenelle de l’Environnement devait permettre une accélération des engagements de l’Etat en faveur de l’environnement, force est de constater que le budget 2010 n’innove pas.
Les crédits votés à hauteur d’un peu plus de dix milliards d’euros représentent une augmentation de moins de 1 % par rapport à l’année précédente ! Pire, ce budget supprime 1 300 emplois à taux plein, alors que différentes administrations manquent cruellement d’agents, comme c’est le cas par exemple pour l’inspection des installations classées.
Avec un budget aussi peu ambitieux, le Parti socialiste dénonce l’incapacité de la majorité à faire face aux défis de l’environnement et aux risques du changement climatique. La rupture tant promise par le chef de l’Etat n’existe pas en matière de politique environnementale.
Pour le Parti socialiste, les collectivités locales ont su faire la preuve de leur réel engagement en matière d’environnement et de développement durable. La réforme des collectivités territoriales tel qu’elle se profile risque de contraindre ces collectivités à renoncer à leurs investissements.
Si l’Etat ne joue pas pleinement son rôle, et s’il s’obstine à vouloir asphyxier les collectivités locales, c’est toute la politique environnementale de notre pays qui risque de souffrir de très graves carences dans les années à venir.