Grey's Anatomy : 4.03 Let the truth sting

Publié le 26 octobre 2007 par Nicolas Dumont

Diffusion originale : 11/10/2007

Chaîne : ABC

Audience : 19,03 millions

          Thème du jour : la vérité. Et la vérité, c'est que Grey's Anatomy est en train petit à petit de retrouver un bon niveau. Ca fait plaisir.

         La bizarrerie du jour ne provient pas d'un cas médical rarissime. Non. Il faut cette fois-ci plutôt regarder du côté des personnages. Un nouvel interne, Norman Shales, vient d'arriver au Seattle Grace. Encore un me direz-vous. N'en a-t-on pas déjà suffisamment que l'on ne nous présente pas ? Si. Mais si je vous dis que celui-ci est interprété par Edward Herrmann, tous les amateurs de Gilmore Girls comprendront l'étrangeté de la chose. Celui-ci interprétait le grand-père de Rory. Un grand-père ? Oui, oui. Le nouvel interne a plus de 60 ans ! Voilà qui n'est pas banal. Au-delà de la joie de retrouver cet acteur ma foi fort sympathique, cela permet d'avoir des situations amusantes avec Alex qui est le résident qui est en charge de celui-ci. Clair qu'il est difficile d'exercer son autorité sur quelq'un de cet âge. A l'exception de certaines racailles, on a tous naturellement du respect pour les personnes plus âgées que nous. Mais il faut relativiser et la phrase de Bailey est excellente "Peu importe l'âge, c'est un interne, il est donc comme un adolescent". La hiérarchie doit être respectée surtout dans un domaine où la vie des gens est en jeu. Le personnage de Norman est tout de même un peu énervant lorsqu'il fait son gentil avec la mère du patient et la croit sur parole lorsque celle-ci affirme que son fils se drogue.

          Les vieux hommes ont la côte lors de cet épisode. On monte encore  sur l'échelle de la vieillesse pour retrouver cette fois-ci une vieille connaissance : "le très vieil homme", comme ils l'appellent, que l'on a pu voir dans les saisons précédentes. Etant dans le coma, sa chambre a été à plusieurs reprises le repère idéal de discussions secrètes. C'est d'ailleurs reparti sauf que cette fois, celui-ci se réveille. Bonne idée que de le faire se réveiller surtout que ses scènes avec Izzie sont assez plaisantes. Le prototype du vieil homme grincheux qui sait ce qu'il veut.

          Le très vieil homme : "Je n'ai qu'une chose à faire aujourd'hui : mourir".

          Izzie  :"Ha mais vos reins refonctionnent, c'est pour ça que vous êtes sortis du coma".

          Le très vieil homme : "J'aurai donc deux choses à faire : pisser et mourir".

          La scène où Izzie débranche tous les câbles du vieil homme qui fait alors un arrêt cardiaque était aussi très drôle. Celui-ci finit par obtenir ce qu'il veut en mourant à la fin. Un peu gros comme coincidence. Tout ça pour montrer que quand on veut quelque chose, on finit par l'obtenir. La scène où Izzie oblige tous les autres résidents à venir dire un mot en la mémoire d'un homme qu'ils ne connaissaient pas était bien trouvée aussi. Surtout la tête de Cristina qui a l'air de dire "Mais qu'est-ce que tu me veux ? J'ai rien à dire à ce type".  Le plus marrant restant que c'est Izzie qui est la seule à dire des trucs méchants sur lui.

          Les mots qu'Izzie adresse au vieil homme sont l'occasion pour elle de faire passer un message à George. Un message qu'elle a tendance à faire passer un peu trop souvent. Légèrement oppressante sur ce coup-là. Elle agit comme si elle demandait simplement à George d'aller chercher un poulet à la boucherie. Non. Il s'agit là d'une chose bien plus grave et il faut lui laisser le temps de trouver l'occasion propice. Bien aimé tout le respect qu'il montre à Callie en disant que c'est sa femme, que c'est une personne bien et qu'il ne peut donc pas faire n'importe quoi. Maintenant, on peut tout à fait comprendre le comportement d'Izzie qui se met à douter et à se demander s'il va vraiment quitter sa femme. Les paroles du vieil homme ne sont pas là pour la rassurer et il n'a pas tort. George n'a pas encore quitté sa femme, il vit toujours avec et n'a parlé à personne de tout ça. Combien de femmes n'ont pas été déçues par des promesses non tenues de la sorte ?

          Callie n'est pas dupe et sent toute cette histoire qui se trame derrière son dos. C'est la raison pour laquelle elle déprime seule à remplir de la paperasse dans son bureau. Sans compter qu'elle a du mal à assumer son nouveau rôle de chef des résidents par comparaison à Bailey. Un problème qui n'ne sera désormais plus un vu que Bailey vient lui dire qu'elle est prête à assumer sa place de numéro deux et à l'aider. Une proposition gentille mais prononcée à la Bailey, de manière incisive et donc pas décevante. Les problèmes conuguaux quant à eux sont plutôt sur la mauvaise voie avec la dernière scène où George lui avoue avoir couché avec Izzie. Le tout accompagné d'un silence pesant. Vraiment pesant.

          Pas grand chose à dire du côté du cas médical si ce n'est que j'aurais moi-même pris tous les risques pour pouvoir reparler par après. Me priver de ma langue, c'est comme me priver d'eau. Sloane me parait en tout cas plus sympathique depuis le début de cette saison. Très drôle sa scène avec le chef Weber en face de George. Tout comme Cristina qui fait sa triste et qui a besoin d'une "opération bian sanglante pour se remonter le moral" et qui "ne reste pas étalée sur le sol de la salle de bain comme Izzie". Sloane devient un poil plus humain tandis qu'Alex gagne en perfidie (génial ce mot) lorsqu'il annonce devant tous les internes que Goerge n'est pas nouveau mais recommence son internat. Je ne m'y attendais pas mais que cette scène de méchanceté gratuite était bonne. Bien aimé la scène où il court demander de l'aide à Sheperd. Ca faisait très héroïque, j'avoue, mais j'adore la musique, "The ocean" de The Bravery.

       Comme je l'avais dit lors du précédent épisode, Meredith et Lexie sont obligées de collaborer pour sauver un patient. Ca part encore une fois bien évidemment en couilles mais Bailey vient mettre un peu d'ordre comme elle sait s'y bien le faire. S'en suit une future réconciliation ?

          Pour terminer, la chanson qui accompagne les dernières scènes de l'épisode : Best friends" de The Perishers.

   

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        Au final, beaucoup de choses positives à retirer de cet épisode. La principale étant le ton enjoué et les scènes drôles que l'on a retrouvées. Pas d'intrigue ni de personnage boulet ou de dramatique exagéré. Du bon Grey's Anatomy.

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