L'intérieur de Pelican House était effarant. Les murs de son immense salle étaient couverts de calandres de voitures de toutes les marques. Haut perchés sur ces calandres, pour ne pas être cassés par des excités, se dressaient des pélicans naturalisés, barbouillés dans toutes les couleurs, et qui semblaient planter leurs serres dans le métal. Les tables étaient occupées par une clientèle exclusivement noire et des entraîneuses, très très jeunes, à peine vêtues d'un slip pailleté flottaient dans une atmosphère épaisse de fumée de cigares et de haschisch.