Magazine France
Nous n’avons jamais cessé de dénoncer sur cette page, la dérive médiatique du pouvoir et particulièrement le risque des primaires à gauche. La pantalonnade de Dijon vient de confirmer nos craintes. Les candidats les plus libéraux se marquent à la culotte dans la course aux élections présidentielles... Non contents de tenir une ligne politique de plus en plus libérale et conservatrice, quelques prétendants s’entre-tuent, se discréditent mutuellement. Le bal des petites phrases et des coups bas est bien parti.
Laissons de côté ces chicanes de bas étage, intéressons nous au côté programmatique des fossoyeurs de la gauche. Que disent ces grands penseurs ? le thème de l’éducation nationale a été largement débattu.
"S'en tenir à la question des moyens, c'est passer à côté du lien qui existe entre l'école et le projet républicain, ajoute M. Peillon. Il faut d'abord s'interroger sur les finalités, ensuite sur les moyens."
« M Peillon prévoit le temps de service, doit être augmenté de moitié. Aux 18 heures de cours par semaine qu'un professeur certifié doit assurer, s'ajouteraient 9 heures de présence dans l'établissement pour passer du temps avec les élèves, les parents et pour des activités périscolaires. » Vincent Peillon affirme remettre en cause le collège et souhaite la bivalence des enseignants (1)
Entre Madame Royal qui voulait assouplir la carte scolaire (dont on peut voir les résultats avec la politique conduite par le gouvernement actuel) et les prises de positions des « démocrates », la dérive de la droite du P.S. fait peur.
(1) Face au débat sur l'identité nationale, la gauche met l'accent sur l'avenir de l'école. LE MONDE 13.11.09