Travail Famille Idendité nationale

Il devait parler de l’agriculture et de «l’avenir des territoires ruraux». Mais symbole de son mépris légendaire, préférant la facilité et la récupération électorale au débat de fond et au traitement des problèmes cruciaux, notre Guignol préféré a donc parlé, parlé, parlé, parlé, parlé, parlé de ce qui lui tient à coeur: l’identité nationale.
Et de nous rabâcher sa lubie de la burqa et ses thèmes favoris comme le Travail, la Famille et cette identité, toujours l’identité. On ne peut que féliciter Henri Guaino, l’auteur du discours, d’avoir remplacer le terme « Patrie » par « identité nationale », le fond de sa pensée n’aurait été que trop visible. Mais malgré tout, personne n’est dupe quant à l’imprégnation vichyiste de la plume fasciste, conseiller en chef de la parodie de président, qui en prononçant de telles horreurs, franchit une nouvelle fois la ligne rouge.
Concernant ses références (de Gaulle, les Lumières, les résistants, ou André Malraux), ils doivent tous se retourner dans leur tombe, venant de la bouche de leur ennemi spirituel et culturel:
- De Gaulle avec l’intégration de la France dans le haut-commandement de l’OTAN
- les Lumières pour leurs principes bafoués avec notre catastrophique politique d’immigration et la liberté d’expression piétinée récemment par Eric Raoult
- les résistants pour oser aborder dans le même discours des thèmes chers aux collabos de Vichy
- André Malraux qui serait certainement anti-HADOPI et dont Nicolas n’arrive pas à le cheville question culture et savoir.
Sarkozy reste le culot incarné qui s’agite, donne des coups sur les uns et les autres, brasse de l’air en permanence, et fait rire à l’étranger. Une bien désolante image de la France…

Merci à Cpolitic