Dans de nombreuses cultures, la parentalité, c'est quelque chose d'inné.
Dans la culture américaine, la parentalité, c'est quelque chose qui se travaille.
Je pense que le mélange inné + se renseigner est l'équation la plus juste.
Hier soir, j'ai eu l'occasion d'écouter en ligne le séminaire de l'Américaine Shelly Lefkoe, auteure de Chicken Soup for Effective Parenting.
La notion-clé tourne autour de 2 questions :
-Si je dis telle chose ou fais telle chose, quelle conclusion en tirera mon enfant ?
Ex : Mon enfant se cache dans mes jupes quand des amis arrivent. Je leur dis : Excusez-le, il est timide. L'enfant en conclut effectivement qu'il est timide. Il serait plus juste de dire : "Mon enfant n'est pas encore prêt à venir vous voir, donnez-lui quelques petites minutes".
Cet exemple est peut-être un peu contestable dans la phrase de la mère et peut sembler impoli, mais étiqueter un enfant de "timide" l'enlise davantage.
-A quel prix dois-je faire faire telle chose ? Autrement dit, suis-je en train de me "battre" pour quelque chose d'absolument nécessaire ou pas ?
Ex : Mon enfant refuse un soir de se brosser les dents. Dois-je lutter pour l'obtenir ou simplement lui dire ? "Si tu ne brosses pas tes dents, elles risquent d'être abîmées plus tard. Fais ce que tu penses être bien pour toi."
Ce petit séminaire en ligne m'a permis de prendre des idées pour mon fils, un bébé "expressif" (pleurs fréquentes, facilement gêné par le bruit...). Voilà ce que je lui dis quand il pleure, c'est tout neuf, mais ça a l'air de marcher :
-Je m'occuperai / t'aimerai aussi de toi si tu ne pleures pas.
-J'aimerais t'aider mais je ne sais pas comment (quand il pleure et que je n'arrive pas à trouver la cause)
-Si tu préfères pleurer, tu peux mais tu peux aussi faire autrement.
J'espère que ces quelques phrases vous serviront aussi !
Crédit photo : http://images-blogs.skyrock.com