N. Sarkozy a détaillé une vision aussi contestable qu’inquiétante de la République...
Sa politique sur l’identité nationale française. La République, c’est l’autorité de l’état, le mérite, le travail.
les 35 heures sont « une erreur tragique » entérinant le « renoncement à la valeur du travail ». Il exalte « le travail et la famille » et défend la suppression des droits de succession et l’instauration du bouclier fiscal.
Chômeurs et autres assistés sont violemment pris pour cible, dans le même temps, par le chef de l’état, qui entend opposer « celui qui fait son travail » et « celui qui ne fait rien ». Curieuse vision de la République, quand tant de français sont privés d'emploi ou risquent de l'être, quand tant de familles sont éclatées voire disloquées pour cause de divorce et de monoparentalité, quand la scolarité ne joue plus le rôle d'ascenseur social et quand la cohésion sociale est remise en cause par les décisions politiques de Sarkosy et de son gouvernement.
Sa stratégie de réécriture et de manipulation de l’histoire, Nicolas Sarkozy a vilipendé « l’expérience sanglante de la Terreur », mais glorifié « le rêve capétien réalisé » de l’unité de la France.
Dans une envolée antilaïque, il assure qu’il n’y avait « pas un seul libre penseur, pas un franc-maçon, pas un athée qui ne se sente, au fond de lui, héritier de la chrétienté ». Confondant « l’identité nationale » avec « les cathédrales, les clochers d’église ».
il décrète : « Être français est un honneur, il nous appartient à tous de le mériter ».
Pour le travail, la politique de notre président est une réussite : le nombre de chômeurs a augmenté de 30% en un an…pour la famille, il s'en occupe : il supprime tant de postes d'enseignants. Sarkozy invente les travailleurs low-cost
L’élysée a fortement suggéré aux producteurs de légumes de recourir à des contrats précaires pour embaucher des travailleurs d’Europe centrale dans les serres et dans les champs.
L’information qui suit ne devait pas sortir. Le conseiller agricole de l’Élysée Christophe Malvezin avait suggéré aux producteurs français de légumes « de créer des structures d’intérim à l’étranger et de faire venir des intérimaires polonais aux conditions du pays d’origine » pour travailler dans les champs de légumes et dans les serres de l’hexagone…
On peut donc dire aujourd’hui que l’Élysée fait le forcing afin de mettre en place un système de précarisation massive. L’Europe délocalise les travailleurs pour réduire encore la part des salaires.
N. Sarkozy semble oublier que les valeurs de la République ne sont pas « Travail, Famille, Patrie », MAIS « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE ».