Yuuichi a pour habitude de passer ses vacances chez sa tante Akiko et sa cousine Nayuki. Yuuichi emménage finalement dans cette ville où il n’est pas repassé depuis sept ans. Il va retrouver sa cousine et sa tante. Il va surtout rencontrer Ayu, Mai, Shiori et Makoto. Des souvenirs d’enfance vont lui revenir en mémoire. Mais pas le genre de souvenirs qui vous rendent heureux. Plutôt ces souvenirs qui vous font regretter tant de choses.
Ce que l’on peut dire, c’est que Kanon ne brille pas esthétiquement. Non, les qualités de l’animé se trouvent ailleurs.
La qualité première est bien évidemment la poésie qui découle de l’histoire, malgré un début pénible par la lenteur des épisodes. très vite, on comprend que quelque chose ne va pas et que ce n’est pas une simple histoire banale de lycéens. Néanmoins, le scénario n’est pas vraiment maitrisé et l’on se perd assez vite dans les multiples histoires, pas forcément intéressantes qui plus est. Malgré tout, on ne peut se décider à abandonner cette série mignonne et légère, pleine de bons sentiments. La fin est à l’image de l’ensemble, même si je la trouve un peu tiré par les cheveux, notamment à cause des explications faciles et pas totalement logiques.
Les personnages, horribles graphiquement parlant, devaient à priori m’énerver par ce coté niais et gentillet mais je me suis laissé prendre au jeu. Nayuki est l’exemple type, nunuche, cruche et plein de truc en “uche”. Je me demande comment le héros, Yuichi réussit à la supporter (le coup du révéil est quand même débile, faut avouer). Heureusement, malgré ce duo raté, les autres protagonistes ne sont pas dénués d’intéret. Comme Mai, jeune fille froide et distante, qui cache un secret que j’ai pas compris dans le détail. Mais j’aime ce genre de personnage énigmatique. D’une manière générale, si les personnages ne m’ont pas dégouté, c’est gràce à leurs histoires tristes mais attachantes. Une chose rare qu’il faut mettre en avant car celà ne m’était jamais arrivé.
La musique colle assez bien à l’univers enneigé et plein d’émotion de l’animé mais je ne l’écouterai pas par plaisir. Disons que dans le contexte, elle remplit bien son role.
Kanon est à double tranchant: soi on est conquis, soit on abandonne dès le début. Je serai plutot dans la 1ère catégorie mais le rythme lent, le design horrible auraient pu avoir raison de moi. Toutefois, ca me pousse à mater la version de 2006 qui semble meilleure.