Cela en fait des zéros sur le chèque d'un plan de relance... pour empêcher la température moyenne du globe d'augmenter de plus de 2°C et pour parvenir à l'objectif de 450 ppm .
Près de la moitié de ces fonds (4.700 milliards) devraient être investis dans les transports, le reste dans la construction immobilière (2.500 milliards), les centrales électriques (1.700 milliards) ou les biocarburants (400 milliards).
La consommation énergétique mondiale a plutôt diminué en cette fin d'année par rapport à l'année précédente. Mais une fois la crise économique désamorcée, la demande mondiale énergétique risque de réaugmenter de 40 % d'ici à 2030, avec une croissance de 1,5 % par an entre 2009 et 2030, selon l'AIE.
La demande mondiale de pétrole devrait ainsi croître en moyenne de 1% par an dans les prochaines années, passant de 85 millions de barils par jour (mb/j) en 2008, à 88 en 2015 et à 105 en 2030.
La demande mondiale d'électricité devrait augmenter à un taux annuel de 2,5 % d'ici à 2030.
Si les politiques énergétiques prennent le chemin de ces scénarii, la température globale pourrait augmenter de 6°C d'ici à 2030, provoquant "des dommages irréparables" sur l'environnement, écrit l'AIE.
Pour l'Agence, "le temps de l'action est arrivé" avec les négociations sur le climat de Copenhague en décembre prochain.
Pendant ce temps là, " aucun pays n'est plus important que les Etats-Unis pour résoudre la question du changement climatique ", a déclaré Ban Ki-moon, à l'issue d'une rencontre avec des responsables du Congrès américain à Washington, le mardi 10 novembre 2009.
voir les sources de l'infosWorld Energy Outlook 2009-AIE Agence internationale de l'énergie